En photos | Hochelaga, la nuit, confinée

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Dans la nuit sous couvre-feu, personne n’erre ni ne flâne. On se rend du point A au point B de ma-nière efficace. Pas d’errances. Pas de rêveries. Adil Boukind Le Devoir

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Comme poète, Roseline Lambert travaille à documenter différentes lumières, «à trouver comment elles sont liées à mon expérience du monde, chaque jour». Adil Boukind Le Devoir

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Sortir la nuit, c’était une manière d’échapper au sentiment d’être vu. Le couvre-feu crée l’effet inverse: on y est désormais vu, parce que pas censé être là. Adil Boukind Le Devoir

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Des mesures universelles comme le couvre-feu imposent un déséquilibre pour ceux qui sortent de la norme. Adil Boukind Le Devoir

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Aux devantures, on reconnaît les lieux du populaire Hochelaga et ceux d’Homa la gentrifiée, souvent côte à côte, soit aux noms seuls des commerces, soit au look. Adil Boukind Le Devoir

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Adil Boukind Le Devoir

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Adil Boukind Le Devoir

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Est-ce que ce couvre-feu serait aussi respecté au Québec l’été? Probablement pas. La noirceur et le froid aident à garder les rues vides. Adil Boukind Le Devoir

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«Avant de venir, c’est bête, je me suis demandé si les lampadaires seraient allumés», dit en souriant la poète et anthropologue Roseline Lambert. «Tant qu’à faire un couvre-feu...» Adil Boukind Le Devoir

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L’artiste Sophie Cabot est friande «des marches artistiques»: «Quand on marche ensemble, on partage un moment, ce qu’on voit autour de nous, ce qu’on entend, ce qu’on sent. Dans la rue, on est face au hasard, à l’inconnu, qui va faire partie d’un vécu qu’on va avoir partagé. C’est fort.» Adil Boukind Le Devoir

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Pas un itinérant croisé dehors en cette soirée à -11°C, ni dans les rues, ni dans les recoins protecteurs, et c’est une anomalie pour ce quartier. Adil Boukind Le Devoir