Les familles des victimes veulent contester la peine d'Alexandre Bissonnette en Cour suprême

Le 27 novembre dernier, la Cour d’appel du Québec a recommandé que la peine imposée à Alexandre Bissonnette soit ramenée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
Photo: Mathieu Bélanger Archives La Presse canadienne Le 27 novembre dernier, la Cour d’appel du Québec a recommandé que la peine imposée à Alexandre Bissonnette soit ramenée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.

Déçues par la décision de la Cour d’appel pour la sentence d’Alexandre Bissonnette, les familles de ses victimes réclament que l’arrêt soit contesté en Cour suprême.

« Nous comprenons que le tueur de la Grande Mosquée a des droits en vertu de la Charte des droits et libertés de la personne, mais ces droits ne doivent jamais prévaloir sur ceux des victimes et de leurs familles », écrivent-elles dans une lettre transmise à la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP) et aux procureurs généraux.

« Avec la possibilité pour le tueur d’être libéré après 25 ans de détention, les sentiments de ces dernières sont ignorés en faveur de ceux du tueur », font-elles valoir.

Le 27 novembre, la Cour d’appel du Québec a recommandé que la peine imposée à l’auteur de l’attentat soit ramenée à la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Le juge de première instance avait recommandé une peine plus sévère de prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 40 ans.

Or, aux yeux des familles des victimes, même cette peine plus sévère n’était pas suffisante. Elles réclamaient à l’origine la peine maximale de perpétuité sans possibilité de libération avant 150 ans, soit 25 ans par personne assassinée.

Du côté du DPCP, on indique ne pas avoir encore statué sur un éventuel pourvoi.

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