2021, l’année de toutes les incertitudes

Francis Huot Collaboration spéciale
Dire que l’année 2021 est imprévisible relève de l’euphémisme. Qui peut prévoir les contrecoups de la pandémie de COVID-19 sur l’économie, l’environnement ou le vivre-ensemble?
Photomontage: Le Devoir Dire que l’année 2021 est imprévisible relève de l’euphémisme. Qui peut prévoir les contrecoups de la pandémie de COVID-19 sur l’économie, l’environnement ou le vivre-ensemble?

Ce texte fait partie du cahier spécial L'état du Québec 2021

Nous publions cette année la 25e édition de L’état du Québec. Paraissait il y a 25 ans Québec 1996, la première version de ce qui deviendra, en 2003, L’annuaire du Québec. Cette publication est devenue, depuis 2009, L’état du Québec. Fruit d’une collaboration inédite entre des universitaires et des journalistes du quotidien Le Devoir, la première édition de l’ouvrage a ouvert la voie à la publication d’une foule de dossiers marquants au cours des 25 dernières années.

La présentation de perspectives diversifiées a toujours fait partie de l’ADN de L’état du Québec. Se sont côtoyés dans la publication des auteurs du milieu de la recherche et des médias, des personnalités politiques ainsi que des représentants du monde des affaires et de la société civile. Cette volonté de faire cohabiter les points de vue de spécialistes d’horizons variés est en parfaite cohérence avec l’action de l’Institut du Nouveau Monde (INM) : favoriser l’émergence d’une agora démocratique au sein de laquelle tous les citoyens peuvent participer à un débat public éclairé par les lanternes des plus éminents spécialistes.

Les personnes qui ont contribué à L’état du Québec au cours des 25 dernières années se comptent par centaines. Des noms comme ceux des intellectuels James K. Galbraith, Gérard Bouchard, Rachida Azdouz et Henry Mintzberg viennent à l’esprit. Les analyses de membres des médias comme Lise Bissonnette, Brian Myles, Antoine Robitaille, François Cardinal et Alec Castonguay nous ont permis de soupeser certaines orientations gouvernementales, certains choix politiques. Orientations et choix que des personnalités politiques de toutes allégeances, comme Sonia LeBel, Martin Coiteux, Véronique Hivon ou encore Françoise David, ont pu défendre en nos pages, dans un format qui laisse l’espace et le temps nécessaires à la nuance et au partage d’idées complexes. Orientations et choix, aussi, que des membres de la société civile comme Alexandre Taillefer, Laure Waridel, Jacques Ménard et Hugo Séguin ont pu critiquer ou applaudir, en toute indépendance. C’est le mélange des genres et des profils qui fait la richesse de L’état du Québec.

Feuilleter les éditions précédentes de L’état du Québec, c’est aussi constater que des événements marquants ont présidé à la transformation du Québec. Que ce soit sur le plan social, le plan politique, le plan économique, le plan sportif ou le plan culturel, le recul nous permet de mesurer l’incidence de certaines décisions politiques.

Une édition sous le signe de l’imprévisibilité

Dire que l’année 2021 est imprévisible relève de l’euphémisme. Qui peut prévoir les contrecoups de la pandémie de COVID-19 sur l’économie, l’environnement ou le vivre-ensemble ? Il est bien difficile d’anticiper ce dont seront faits les prochains mois.

Dans ce contexte particulier, et pour souligner le 25e anniversaire de notre regard sur l’année québécoise, nous avons invité des spécialistes à réfléchir à la relance du Québec sous l’angle de 25 thèmes, qui vont de l’identité aux finances publiques, en passant par la lutte contre les changements climatiques, les discriminations, la mondialisation et les loisirs. Plus qu’un bilan de la gestion de la pandémie ou une analyse des effets immédiats de la crise, les auteurs nous offrent, dans ce qui se veut un exercice prospectif, leur avis sur ce à quoi pourrait ressembler le Québec — et le monde — dans l’après-COVID.

En plus des défis posés par la mouvance de l’actualité pour la production de ce livre, l’INM et l’industrie de l’édition n’ont pas été épargnés par l’incertitude économique des derniers mois. Comme c’est le cas chaque année, mais particulièrement en ces temps difficiles, je tiens à remercier chaleureusement nos généreux partenaires, soit notre éditeur, Del Busso, le quotidien Le Devoir, les Fonds de recherche du Québec et la firme Léger, d’avoir renouvelé leur engagement envers >L’état du Québec, ainsi que le Conseil supérieur de l’éducation, la Fondation familiale Trottier, la Fondation McConnell, la Fondation Mirella et Lino Saputo et le ministère de la Santé et des Services sociaux d’avoir répondu à notre appel en contribuant financièrement à la production de l’ouvrage. C’est grâce à leur participation que sa réalisation a été rendue possible.

Cette édition de L’état du Québec offre donc des outils pour la réflexion sur « l’après ». Dans leurs textes, les collaborateurs posent des questions difficiles et nous ramènent parfois à la réalité, mais ce qu’ils nous apportent surtout, ce sont de formidables pistes pour imaginer le Québec de demain. J’espère que la lecture de leurs contributions sera source d’inspiration pour vous et suscitera votre engagement dans la transition, inévitable, qui nous attend. Bonne lecture !

Lancement le 10 décembre

Ne manquez pas le lancement virtuel de L’état du Québec 2021 le jeudi 10 décembre prochain à 17 h, animé par Marie-Louise Arsenault. Des personnalités telles que Rachida Azdouz, Catherine Ethier, David Goudreault, Christian Lapointe ou encore Brian Myles participeront à une lecture publique d’extraits de l’ouvrage. Ce rendez-vous incontournable sera aussi l’occasion d’entendre des autrices et auteurs de cette 25e édition de L’état du Québec. Inscrivez-vous dès maintenant.


Date : Le jeudi 10 décembre 2020

Heure : De 17 h à 18 h

Lieu : En ligne sur Zoom, à partir du studio Le Prisme, du Palais des congrès de Montréal

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



À voir en vidéo