En photos | La Grosse-Île, histoire de quarantaine
Située au milieu du fleuve Saint-Laurent, la Grosse-Île a connu plusieurs épidémies. En 1847, point culminant de la famine en Irlande, environ 100 000 immigrants devront y séjourner au moins une semaine avant de poser pied en sol canadien. Visite du lieu historique.

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Mesurant près de 15 mètres, une croix celtique est devenue l’emblème de l’endroit, honorant la mémoire des immigrants irlandais victimes du typhus en 1847-1848. Marie-France Coallier Le Devoir

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La Grosse-Île, située en aval de Québec, à hauteur de cap Tourmente et de Montmagny, a autrefois été la principale porte d’entrée du Canada et a servi de station de quarantaine. Marie-France Coallier Le Devoir

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Un visiteur à l’intérieur du bâtiment qui servait à héberger les malades dans une des stations de quarantaine de la Grosse-Île. Marie-France Coallier Le Devoir

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De jeunes visiteurs observent les installations où séjournaient les malades. Des écrans rouges avaient été installés dans les fenêtres pour les malades atteints de la variole, sensibles à la lumière. Marie-France Coallier Le Devoir

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David Marion s’est récemment découvert une passion pour les origines irlandaises de sa grand-mère maternelle. Ses parents et lui ont donc décidé de visiter la Grosse-Île pour retracer les pas de certains membres de leur famille. Marie-France Coallier Le Devoir

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Vue d’une partie du cimetière où ont été enterrés plus de 5000 immigrants en 1847-1848. Au moins 5000 autres seraient morts en mer. Marie-France Coallier Le Devoir

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La station de quarantaine au milieu du fleuve Saint-Laurent a servi de 1832 à 1937. Puis, l’armée a utilisé l’endroit pour mettre au point des armes bactériologiques pendant la Deuxième Guerre mondiale. Dans les années 1960 et 1970, on y plaçait des animaux en quarantaine. Marie-France Coallier Le Devoir