Robots à tout faire

Hélène Roulot-Ganzmann Collaboration spéciale
Illustration: Bach

Ce texte fait partie du cahier spécial Le Petit D

R2-D2 te fait rire, tu voudrais faire un gros câlin à BB-8 et tu rêves d’avoir C3-PO à ton service pour ranger ta chambre ? Dans un avenir proche, tu seras amené à interagir de plus en plus souvent avec des robots, et cela a même déjà commencé. Accroche-toi bien, on part faire un tour du monde !​
 



CHINE
Keeko, robot-professeur

 

Photo: Greg Baker Agence France-Presse

Il t’arrive à peine aux genoux et, pourtant, ce petit robot blanc et grassouillet, dépourvu de bras et qui se déplace sur de petites roues pourrait très bien être ton professeur ! En Chine, il fait déjà la classe dans plusieurs milliers d’écoles maternelles et primaires. Il te raconte des histoires, te permet d’enregistrer des vidéos et te propose des exercices de logique… Concentre-toi bien parce qu’à chaque bonne réponse, Keeko réagit en faisant clignoter sur son visage ses gros yeux en forme de cœur !

 


 

JAPON
Ibuki, enfant-robot

Photo: Ishiguro Lab JST Erato via YouTube

Un robot qui aurait les mêmes traits de visage que toi ? Pffff… Impossible ! Eh bien non… Les Japonais sont en train de le faire ! Dans leurs laboratoires d’intelligence artificielle, ils travaillent à la mise au point d’un robot humanoïde qui aura le visage d’un enfant de 10 ans. Sa peau est recouverte d’un latex très réaliste et, comme le tien, son visage peut exprimer différentes émotions et faire de petits mouvements involontaires. Quand il sera complètement abouti, Ibuki permettra aux scientifiques d’étudier ta façon de te comporter en présence de robots.

 


 

SINGAPOUR 
Spot, chien-robot patrouilleur

Photo: BostonDynamics

Tu le sais, depuis que le coronavirus a débarqué sur la planète Terre, tu n’as plus le droit de te tenir à moins de deux mètres de tes amis. Au parc, c’est sûr, c’est poche. Et ce n’est surtout pas toujours facile à respecter. À Singapour, c’est Spot, un chien-robot tout jaune, qui se charge de le rappeler aux plus tête en l’air. Il patrouille depuis quelques semaines dans un parc et diffuse un message à l’attention de ceux qui ne respectent pas la distanciation physique.

 


 

CANADA
MEDi, robot-infirmier

Photo: Paul Weeks

Passer du temps à l’hôpital, c’est plate et cela peut aussi faire naître des angoisses. Pour t’apporter du réconfort si tu dois y passer quelques jours ou plus, l’hôpital pour enfants de l’Alberta à Calgary a embauché MEDi, un robot dont le rôle principal est de te changer les idées. Il parle 20 langues, danse, chante et joue avec toi. Surtout, il t’aide à te calmer lorsque tu dois recevoir une piqûre ou tout autre soin pas toujours très agréable. Il est d’ailleurs prouvé que les enfants accompagnés de MEDi lors d’un vaccin ressentent moins la douleur que ceux qui y vont sans lui.

 


 

TUNISIE 
PGuards, robot-policier

Dès le début de l’épidémie, la Tunisie, un petit pays situé au nord de l’Afrique, a instauré un couvre-feu très strict pour éviter que le virus ne se propage. La consigne est simple : on reste à la maison, sauf pour acheter des médicaments ou aller à l’épicerie. Pour faire respecter ce confinement, la police se fait aider de PGuards. S’il te trouve dans la rue en train de jouer au ballon ou sur ta planche à roulettes, ce robot, plutôt impressionnant avec sa caméra en guise de tête et son long cou, va te demander de bien vouloir retourner chez toi… et plus vite que ça !

 


 

QUÉBEC
Nao, robot-coach

Photo: François Guillot Agence France-Presse

Et toi, auras-tu bientôt un robot pour te faire la classe ? Certains amis près de Québec ont en tout cas déjà eu cette chance. Le petit robot Nao est par exemple venu soutenir des élèves atteints du spectre de l’autisme dans une école de Bellechasse. En faisant preuve de patience et en écoutant les histoires qu’ils avaient à lui raconter, l’humanoïde de 58 cm a réussi à stimuler leur attention et à les faire progresser en français et en mathématiques. Ailleurs, les élèves sont devenus tellement fous de Nao qu’ils retournent à l’école le samedi pour le programmer ! À quand une petite visite de Nao dans ton école ?
 


Un défi à ta hauteur!

Les robots, c’est ta passion et tu voudrais en créer un pour de vrai ? Motive tes amis et demande à ton école, à ton centre de jeunes ou à ta bibliothèque de participer à la Compétition mondiale de robotique FIRST. Le but du jeu ? Concevoir un robot capable de pratiquer un sport et de relever des défis, le tout en moins de trois mois. À vos marques ! Prêts ? Partez ! À la mi-janvier, partout à travers la planète, les concurrents reçoivent un ensemble de pièces et le défi qu’ils auront à relever.

Cette année, 1600 jeunes Québécois ont travaillé sur la fabrication et la programmation d’un robot capable de ramasser et de lancer des ballons à une hauteur d’environ 2,50 mètres. Leur machine devait aussi être capable de s’accrocher sur une barre en mouvement située à 1,50 mètre de hauteur tout en gardant l’équilibre.

Pas de chance, comme toutes les compétitions qui devaient avoir lieu ce printemps, le challenge a été annulé cette année. Mais rien ne t’empêche de réfléchir déjà à la prochaine saison. Penses-y, tes talents de programmeur et de créateur pourraient bien te valoir un billet pour Detroit (États-Unis), où tu défendras tes chances face à des équipes venues du monde entier ! Et si tu es encore à l’école primaire, FIRST a aussi prévu un défi rien que pour toi à partir d’un ensemble de pièces LEGO avec capteurs, moteurs et briques programmables. Allez, tu as tout l’été pour motiver tes amis…

Inscriptions jusqu’à la mi-septembre https://robotiquefirstquebec.org

Ce contenu spécial a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



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