Bissonnette se dit «troublé» que son nom soit associé à la tuerie en Nouvelle-Zélande

L’auteur de l’attentat à la mosquée de Québec, Alexandre Bissonnette, se dit « troublé » que son nom et son crime aient été cités par le principal suspect des attaques terroristes de Christchurch.
« M. Alexandre Bissonnette est très affecté par cet événement et est particulièrement troublé du fait que son nom soit associé à cette attaque », ont fait savoir ses avocats Charles-Olivier Gosselin et Jean-Claude Gingras dans un communiqué.
L’auteur présumé du massacre de Christchurch avait écrit le nom d’Alexandre Bissonnette sur l’arme qu’il a utilisée pour commettre ses crimes.
Le jeune homme condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 40 ans « ne cherche en aucun temps à être imité ni à servir de modèle à quiconque voudrait perpétrer un acte de violence ou voudrait suivre ses traces », assurent les deux hommes dans le document.
« M. Bissonnette regrette profondément les actes qu’il a commis et souhaite que toute personne vivant des problèmes ou des difficultés en parle et aille chercher de l’aide, chose qu’il n’a pas réussi à faire adéquatement. Rien ne justifie de commettre de tels actes de violence envers autrui », écrivent-ils.
Me Gosselin et Me Gingras concluent en soulignant que « M. Bissonnette souhaite mentionner que les démarches d’appel dans son dossier visent un débat juridique et non à minimiser d’une quelconque manière la gravité des gestes qu’il a commis le 29 janvier 2017. »
D’autres détails suivront.