Les lauréats de La preuve par l’image

Ce texte fait partie du cahier spécial Acfas
Prix du jury
Anders Thorin, Université McGill

Lorsque deux petits jets d’eau se rencontrent, leur fusion engendre une curieuse torsade. En s’enlaçant, les jets s’unissent pour minimiser leur énergie de surface. Simple d’apparence, cette danse demeure complexe à décrire. Son étude permet de mieux comprendre les fondements mêmes du comportement mécanique de l’eau.
Prix du jury
Fatma Dhifallah, Université du Québec à Rimouski

De nombreux micro-organismes peuplent les ports de l’Arctique canadien. Voici Dinophysis acuminata, un membre particulièrement toxique du groupe des dinoflagellés. La toxine produite s’accumule dans les mollusques et les poissons et contamine toute la chaîne alimentaire, jusqu’à l’humain. En collaboration avec les populations locales, les scientifiques échantillonnent les eaux régulièrement pour surveiller l’arrivée éventuelle de ces micro-envahisseurs aux macro-effets.
Prix du jury
Tanja Pelzmann, Polytechnique Montréal

Légers et robustes, les matériaux composites sont largement utilisés en aéronautique. Alors que leurs fibres de carbone résistent bien au feu, comme sur cette image, les résines de synthèse s’enflamment plus facilement. À l’aide d’un banc d’essai à petite échelle, on peut comprendre ce complexe processus de combustion et ses impacts sur les propriétés mécaniques des matériaux.
Prix spécial du jury
Sarah Fraser et Rodrigo Valencia Rendon, Université de Montréal

Prêt à partir pour la chasse, Billy (15 ans) embrasse sa ajaq (tante) Caroline Weetaltuk, qui lui a tout appris sur cet art. Tous deux ont participé à la mise en place d’une première maison « de la famille », où relations intergénérationnelles et transmission des savoirs occupent la place centrale. Pour ce projet de recherche-action, la photographie a servi à documenter les activités et le savoir-être de cette population.
Prix du public Découverte
Ahmed Chakroun, Université de Sherbrooke

Voici des structures improbables, hautes d’environ 350 micromètres et larges de quelques-uns. Elles ont été créées à la suite de la gravure par plasma d’une plaque de silicium, une procédure courante de fabrication des microprocesseurs qui a mal tourné. Cet accident microscopique a conduit non pas à une découverte scientifique, mais à une révélation artistique semblable à la fleur de la digitale pourpre.
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