Le bilan du coup de grisou de samedi dans une mine de la région houillère du Kouzbass, en Sibérie, s'est alourdi à 45 morts hier, et les sauveteurs avaient peu d'espoir de retrouver des survivants.

Les recherches se poursuivaient pour tenter de retrouver deux mineurs portés disparus. Six des 53 hommes qui se trouvaient dans la mine de Taïjina à Ossinniki (3000 km à l'est de Moscou) au moment du drame ont pu être secourus après l'explosion, a précisé le porte-parole du ministère des Situations d'urgence. Quarante-quatre corps ont été remontés à la surface et les médias russes ont annoncé hier la découverte d'un 45e corps. Les funérailles d'une partie des victimes devaient être organisées demain, qui a été déclaré jour de deuil dans la région. Les enquêteurs tentaient hier de déterminer les causes de l'accident. Selon des responsables cités par la télévision russe, la mine devrait rouvrir bientôt. Les proches des mineurs disparus attendaient avec angoisse des nouvelles dont ils savaient déjà qu'elles seraient mauvaises après cette explosion qui s'est produite par quelque 560 m de profondeur. Le coup de grisou de samedi est le plus meurtrier survenu dans le Kouzbass depuis 1997.