« Culture du viol » : l’Université d’Ottawa lance un groupe d’étude

Le recteur de l’Université d’Ottawa a indiqué jeudi que son établissement va mettre sur pied un groupe de travail pour lutter contre les comportements sexistes et la violence faite aux femmes, alors que des allégations d’agression sexuelle et de harcèlement continuent de résonner dans le campus. Les hommes visés par ces allégations ne seront pas expulsés, a précisé Allan Rock. Et jusqu’à maintenant, aucun employé de l’université n’a non plus été réprimandé.
M. Rock répond ainsi à deux incidents troublants qui ont ébranlé le campus au cours des derniers jours. L’équipe de hockey masculin de l’université a été suspendue lundi dans la foulée d’une enquête policière sur une présumée agression sexuelle survenue à Thunder Bay, en Ontario.
D’autre part, quatre leaders étudiants ont démissionné la fin de semaine dernière après qu’une discussion privée à caractère sexuel sur le réseau social Facebook à propos d’Anne-Marie Roy, la présidente de la principale association étudiante, eut été rendue publique. Cette dernière avait alors dénoncé une « culture du viol » au sein de l’université.
Réinstaurer une culture de respect
M. Rock précise que le groupe de travail s’intéressera aux façons d’offrir de la formation, en plus de trouver des méthodes pour réaffirmer une culture de respect. Ce groupe étudiera également les pratiques qui ont porté leurs fruits dans d’autres campus et dans d’autres milieux.
Et si le recteur a qualifié de « sérieuses » les allégations contre les jeunes hockeyeurs, il a rappelé qu’elles n’avaient pas encore été prouvées en cour.
M. Rock répond ainsi à deux incidents troublants qui ont ébranlé le campus au cours des derniers jours. L’équipe de hockey masculin de l’université a été suspendue lundi dans la foulée d’une enquête policière sur une présumée agression sexuelle survenue à Thunder Bay, en Ontario.
D’autre part, quatre leaders étudiants ont démissionné la fin de semaine dernière après qu’une discussion privée à caractère sexuel sur le réseau social Facebook à propos d’Anne-Marie Roy, la présidente de la principale association étudiante, eut été rendue publique. Cette dernière avait alors dénoncé une « culture du viol » au sein de l’université.
Réinstaurer une culture de respect
M. Rock précise que le groupe de travail s’intéressera aux façons d’offrir de la formation, en plus de trouver des méthodes pour réaffirmer une culture de respect. Ce groupe étudiera également les pratiques qui ont porté leurs fruits dans d’autres campus et dans d’autres milieux.
Et si le recteur a qualifié de « sérieuses » les allégations contre les jeunes hockeyeurs, il a rappelé qu’elles n’avaient pas encore été prouvées en cour.