Harkat est libéré de son bracelet GPS

Mohamed Harkat
Photo: La Presse canadienne (photo) Sean Kilpatrick Mohamed Harkat

Ottawa – La femme d’un résidant d’Ottawa accusé d’avoir des liens avec des groupes terroristes a annoncé jeudi que les autorités avaient retiré le bracelet de surveillance électronique de la cheville de son mari.

Sophie Harkat a affirmé que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) avait enlevé l’appareil mercredi soir dans la foulée d’un ordre de la cour visant à adoucir les conditions de mise en liberté de Mohamed Harkat.

 

Le jugement de la Cour fédérale, qui fait suite à une audience ayant eu lieu en juin dernier, n’a pas encore été rendu public.

 

Mme Harkat a toutefois confié à La Presse canadienne que son époux et elle étaient revenus à leur résidence mercredi et avaient découvert que l’ASFC leur avait laissé un message téléphonique leur demandant de se présenter à l’un de ses bureaux pour que le bracelet GPS puisse être retiré.

 

M. Harkat, un réfugié algérien, a été arrêté il y a plus de 10 ans en vertu d’un certificat de sécurité parce qu’il était soupçonné d’être un agent double d’al-Qaïda.

 

Depuis sept ans, il est assigné à son domicile d’Ottawa et soumis à des conditions très strictes.

 

Mohamed Harkat a toujours rejeté les accusations d’une quelconque implication dans des activités terroristes. Il affirmait en juin avoir vécu avec difficulté les dix dernières années. Il disait être traité depuis trois ans par un psychologue pour des troubles d’anxiété, de stress post-traumatique et d’insomnie.

À voir en vidéo