Tours de téléphonie: les villes seront consultées

La circulation croissante sur les réseaux sans fil, associée aux téléphones intelligents et aux tablettes, nécessite une augmentation du nombre d’antennes et de tours de téléphonie cellulaire, et les municipalités seront désormais consultées sur leur emplacement, sans toutefois détenir un droit de veto.
En vertu d’un protocole national publié jeudi, les fournisseurs seront tenus d’informer et de consulter les municipalités au sujet de chaque nouveau système d’antenne, comme les tours qui sont érigées au fur et à mesure que leurs réseaux prennent de l’expansion.
Bernard Lord, président de l’Association canadienne des télécommunications sans fil, estime que les directives permettront aux municipalités de donner leurs commentaires sur les emplacements suggérés dans les zones résidentielles, industrielles et agricoles.
Les municipalités auront aussi leur mot à dire sur l’apparence des antennes, a indiqué M. Lord. Il a d’ailleurs souligné que, dans le passé, certaines antennes avaient été intégrées dans les lampadaires, par exemple, pour se fondre dans les infrastructures déjà existantes.
Selon M. Lord, jusqu’à 50 % des données utilisées pour le courrier électronique, la navigation sur Internet et le visionnement sur des appareils mobiles sont consommées à la maison.
Cela signifie que les sites où sont installées les antennes doivent être à proximité des zones résidentielles, même si ce choix peut donner lieu à des plaintes de citoyens concernant les effets sur la santé ou le côté inesthétique des antennes, a-t-il dit.
M. Lord a souligné que le protocole, développé par l’association basée à Ottawa et la Fédération canadienne des municipalités, fera la promotion de la consultation, mais ne donnera pas le droit de veto aux municipalités. Les télécommunications sont de compétences fédérales.