Les responsables de service de garde en milieu familial (RSG) accentuent leurs moyens de pression et fermeront temporairement les portes de leurs garderies d'ici quelques semaines pour forcer un règlement rapide avec le gouvernement.

En négociations avec Québec depuis février pour la signature de leur toute première convention collective, les 12 800 responsables de RSG affiliées à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) déclencheront des arrêts de travail d'une demi-journée dans la semaine du 25 octobre. Les grèves sont prévues par région tout au long de la semaine.

Et le 10 novembre, les garderies en milieu familial seront fermées simultanément dans toutes les régions du Québec. Ces arrêts de travail toucheront près de 90 000 enfants et leurs parents dans l'ensemble de la province.

Selon la vice-présidente la CSQ, Louise Chabot, l'heure est à l'action et le gouvernement doit donner des réponses claires qui permettront aux négociations d'avancer plus rapidement.

Mme Chabot explique que les RSG réclament une juste rémunération ainsi qu'un régime de protection sociale qui leur permettront notamment d'avoir droit à des vacances, des congés payés, des assurances collectives et un régime de retraite.

Les RSG ont obtenu le droit de se syndiquer en 2009 après une bataille juridique d'une dizaine d'années. Elles sont toujours considérées comme des travailleuses autonomes.