Printemps érable (manifestations étudiantes)

Photo Jacques Nadeau Le Devoir
 

Les premiers bourgeons du Printemps érable ont vu le jour début 2012 et ont mené à des mois de débats, de tensions sociales et de manifestations.

Le 22 mars 2012, à Montréal, plus de 100 000 Québécois participent à une manifestation pacifique afin de dénoncer l’augmentation des droits de scolarité (annoncée un an plus tôt par le ministre des Finances, Raymond Bachand). Dès février, déjà, plusieurs associations étudiantes avaient déclenché une grève générale illimitée.

Les leaders étudiants – dont Gabriel Nadeau-Dubois, Léo Bureau-Blouin et Martine Desjardins –, portant des carrés rouges à leurs vêtements, et le gouvernement de Jean Charest tentent de négocier, mais en vain. Les «carrés verts», eux, dont Laurent Proulx, se battent pour faire respecter les injonctions obtenues pour la reprise des cours.

Pendant ce temps, Anarchopanda devient une figure symbolique des rassemblements qui se multiplient. Certains virent même à l’émeute, notamment à Victoriaville, début mai.

Le 22 mai, à l’occasion du 100e jour de grève étudiante, des dizaines de milliers de personnes participent à une manifestation à Montréal; plusieurs défient le projet de loi 78 en dérogeant à l’itinéraire soumis à la police. Les processions de casseroles se poursuivent aux quatre coins de la province, attirant chaque soir des foules de plus en plus nombreuses.

La hausse des droits de scolarité sera finalement annulée le 20 septembre suivant, après l’élection de Pauline Marois comme première ministre du Québec.

 

En photos: les archives du printemps érable de Jacques Nadeau

[Vidéo] 10 ans plus tard: que reste-t-il du Printemps érable?

 

Consultez tous nos contenus sur le Printemps érable.