Les employés du Massif pourraient être en grève durant la relâche
Québec — Le scénario d’une grève en pleine semaine de relâche scolaire est de plus en plus plausible au Massif de la Petite-Rivière-Saint-François dans Charlevoix.
L’entreprise fondait beaucoup d’espoir sur le plan de la conciliatrice, qui a été soumis lundi à ses 190 employés. Or, les deux tiers d’entre eux l’ont rejeté. « On est déçus et vraiment surpris », a expliqué la porte-parole du Groupe Le Massif, Kim Martel. « On est d’autant plus surpris que le syndicat avait recommandé d’accepter la proposition. »
Le groupe craint maintenant que ses clients « soient pris en otage » par le conflit de travail pendant la semaine de relâche, qui débute le 3 mars prochain.
Les employés sont sans convention depuis le 31 décembre. « Il y a deux aspects qui les dérangent tout particulièrement », explique la représentante régionale de la CSN, Ann Gingras. « Les augmentations salariales qui ne sont pas suffisantes et la durée de la convention. »
Les employés du Groupe gagnent en moyenne 14,50 $ l’heure. Ils occupent des postes d’opérateurs de retombées mécaniques, de canons à neige ou de services de cuisine, de bar et d’accueil. Ils n’ont pas d’assurances collectives, mais le patron verse 2 % par année de leur salaire dans un REER collectif.
Selon Mme Gingras, ils avaient fait des concessions importantes lors du lancement du projet quatre saisons du groupe le Massif en 2007 en échange de promesses qui ne se sont pas réalisées. « Ça a laissé des traces », dit-elle.