Drainville en 10 dates

En juin 2016, Bernard Drainville quittait la vie politique.
Photo: Paul Chiasson Archives La Presse canadienne En juin 2016, Bernard Drainville quittait la vie politique.

1963 : Naissance à La Visitation-de-l’Île-Dupas, une municipalité rurale qui compte aujourd’hui 600 habitants. Les parents de la famille Drainville étaient très engagés dans le monde agricole.

Vers 1979-1980 : Bernard Drainville est l’aîné d’une famille de six enfants. « C’était mon rêve » de faire de la politique, dit-il. Le service public, « ça coule dans la famille ».

1985 : Bernard Drainville devient le premier président francophone de la Fédération des étudiants de l’Ontario, qui représente 200 000 étudiants. « Le défi est de taille », dit le jeune Drainville au Droit. Il avait auparavant été président de la Fédération des étudiants de l’Université d’Ottawa (photo).

1989 : Bernard Drainville fait son entrée à la station de Windsor de Radio-Canada. Il travaillera ensuite à Montréal (photo), à Ottawa, à Mexico et à Québec pour le diffuseur public. « C’est un excellent journaliste, un gars sérieux », dit de lui l’ex-chef d’antenne Bernard Derome. 

2001 : Basé à Mexico, Bernard Drainville est correspondant en Amérique latine pour Radio-Canada. Il interviewe notamment le président du Venezuela, Hugo Chávez. Il est aussi brièvement détenu par les Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC).

8 février 2007 : Bernard Drainville annonce qu’il quitte le journalisme pour devenir candidat pour le Parti québécois. « Je rêvais bien plus de faire de la politique que de faire du journalisme », dit-il alors.

10 septembre 2013 : Le ministre Drainville présente sa charte des valeurs québécoises. Les auditions publiques, une « une erreur stratégique » selon son ex-directeur des communications, Manuel Dionne, ont viré au « freak show » selon lui. Près de 80 groupes y ont participé.


4 septembre 2014 :
Candidat pressenti à la chefferie du Parti québécois, Bernard Drainville balaie l’idée de tenir un référendum dans un premier mandat. Il abandonnera finalement la course pour se rallier à Pierre Karl Péladeau.

14 juin 2016 : Bernard Drainville confirme qu’il quitte la politique. Quand l’ex-chef Pierre Karl Péladeau est parti, « ça a été un peu mon signal de départ », dit-il. « Pour moi, la politique est un combat. […] Tu ne peux pas pratiquer ça à 50 % ou 70 %. »

7 juin 2022 : Bernard Drainville fait un retour politique, cette fois à la Coalition avenir Québec. « Le vieux débat fédéraliste-indépendantiste est dépassé », dit-il. Il est nommé ministre de l’Éducation en octobre et présente une réforme un peu plus de six mois plus tard.



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