La députée Marie-Louise Tardif ne poursuivra pas «Le Nouvelliste»

Elle avait laissé planer le doute ; elle ferme désormais la porte à double tour. La députée Marie-Louise Tardif ne poursuivra pas le journal qui a rapporté les propos ayant mené à son exclusion temporaire du caucus de la Coalition avenir Québec (CAQ).
« J’exclus totalement le fait de poursuivre Le Nouvelliste ou quelconque média », a lancé l’élue de Laviolette–Saint-Maurice, à peine 24 heures après avoir évité de préciser ses intentions devant les journalistes.
Interrogée mercredi sur sa volonté de poursuivre ou non le quotidien trifluvien, qui avait rapporté les menaces qu’elle aurait proférées en cour à l’égard d’une ex-employée politique, Mme Tardif avait répondu : « On verra. Il y aura une suite peut-être. »
« Qui vous dit que j’ai dit ces propos-là ? » avait-elle enchaîné.
Le Nouvelliste a rapporté en février que la députée Tardif avait lancé à une ex-employée qu’elle allait « embarquer sur [son] cas », après qu’elle eut témoigné dans une cause l’opposant à son ancien directeur de bureau de circonscription, Marc Léopold Fortin. Ces événements ont mené à une plainte à la Sûreté du Québec, qui a ensuite déclenché une enquête début mars. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales n’a cependant pas retenu d’accusations à l’endroit de la députée.
Après trois semaines loin du caucus de la CAQ, elle l’a finalement réintégré mercredi.