Le tollé suscité par l’assouplissement des normes sur le nickel dans l’air n’a pas ébranlé la détermination du ministre de l’environnement Benoit Charette. Mardi, son cabinet a indiqué qu’il irait de l’avant pour de bon et que la norme sera ajustée à compter du 28 avril prochain.

À compter de cette date, le seuil de tolérance du ministère de l’Environnement sera 5 fois supérieur à ce qu’il est actuellement, la norme maximale par jour passant de 14 à 70 nanogrammes par mètre cube (ng/m3). Le nouveau règlement prévoit en outre l’ajout d’une norme de référence annuelle de 20 ng/m3.

Cette décision a été officialisée récemment par le Conseil de ministres, a annoncé le ministère de l’Environnement dans un communiqué.

Elle a notamment été prise pour accommoder les entreprises minières engagées dans une filière économique pour le développement de batteries électriques destinées aux voitures.

 

La Ville de Québec s’était clairement prononcée contre l’allègement de la norme. « Rehausser la norme [viendrait] ajouter aux contaminants dans l’air, qui sont déjà assez denses », avait déclaré à ce propos le maire Bruno Marchand.