La députée péquiste Lorraine Richard quittera la vie politique en 2022

Infirmière-auxiliaire de formation, Lorraine Richard a aussi passé une partie de sa vie professionnelle dans le milieu scolaire. Elle s’implique en politique active depuis 2003, année où elle est devenue députée de Duplessis, déjà un bastion péquiste.
Photo: Francis Vachon Archives Le Devoir Infirmière-auxiliaire de formation, Lorraine Richard a aussi passé une partie de sa vie professionnelle dans le milieu scolaire. Elle s’implique en politique active depuis 2003, année où elle est devenue députée de Duplessis, déjà un bastion péquiste.

Le Parti québécois (PQ) s’apprête à perdre une députée d’expérience. L’élue de Duplessis, Lorraine Richard, ne se représentera pas aux élections de 2022.

Le Devoir a pu confirmer ces informations, d’abord rapportées par TVA Nouvelles, mercredi. « C’est principalement pour des raisons de santé », a écrit l’attachée de presse du PQ, Laura Chouinard-Thuly, dans un échange de messages textes.

Mme Richard, 62 ans, répondra aux questions des médias jeudià Sept-Îles. Elle doit terminer son mandat aux côtés de ses six collègues du caucus péquiste.

L’élue nord-côtière, née à Havre-Saint-Pierre, s’implique en politique active depuis 2003, année où elle a remplacé Normand Duguay dans le bastion péquiste de Duplessis. Depuis, elle a occupé plusieurs postes de porte-parole, notamment en matière de transport maritime, de services sociaux, puis, plus récemment, pour les aînés.

Infirmière auxiliaire de formation, elle a aussi passé une partie de sa vie professionnelle dans le milieu scolaire.

 

Mme Richard est la doyenne de son caucus. Pascal Bérubé et Sylvain Gaudreault se sont joints à elle en 2007, puis Véronique Hivon l’année suivante. Tous trois ont siégé comme membres du gouvernement lors de l’unique mandat comme première ministre de Pauline Marois.

Si M. Bérubé a déjà confirmé vouloir se lancer à nouveau en 2022, les deux autres n’ont pas rendu de décision quant à leur participation au scrutin d’octobre. Le caucus pourrait donc se voir dépouillé de trois de ses élus de longue date.

Le Parti québécois, qui comptait sur dix députés au lendemain de l’élection de 2018, n’en a plus que sept. Dans la foulée du départ de Sylvain Roy, devenu député indépendant de Bonaventure, Mme Richard a maintes fois été interrogée sur sa confiance envers le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon.

Celle qui appuyait Sylvain Gaudreault dans la course à la chefferie du PQ a plusieurs fois assuré s’être ralliée au nouveau leadership de « PSPP ».

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