La ministre Guilbault refuse de réitérer sa confiance en la direction de l’UPAC

Lors de la période de questions au Salon bleu, le Parti libéral a pressé la ministre Geneviève Guilbault de dire si elle faisait toujours confiance au numéro deux de l'UPAC.
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne Lors de la période de questions au Salon bleu, le Parti libéral a pressé la ministre Geneviève Guilbault de dire si elle faisait toujours confiance au numéro deux de l'UPAC.

La ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a refusé, jeudi, de réitérer sa confiance envers la direction de l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

L’opposition libérale a même évoqué le processus qui permet aux élus de destituer le commissaire actuel, Frédérick Gaudreau.

Lors de la période de questions, le Parti libéral a pressé la ministre à de nombreuses reprises de dire si elle faisait toujours confiance au numéro deux de l’organisation, Sylvain Baillargeon, qui a été durement critiqué par la Cour du Québec.

Le député libéral Marc Tanguay a rappelé que le comportement de M. Baillargeon a été qualifié d’affront à la justice dans le procès avorté de l’ancien maire de Terrebonne Jean-Marc Robitaille.

« Je cite comment la juge qualifie son comportement : “réponses évasives et contradictoires, manque de sincérité, manque de transparence, pas un gage d’honnêteté. La crédibilité de ce témoin est ternie de façon irrémédiable.” »

M. Tanguay n’a pas manqué de rappeler non plus que c’est le gouvernement caquiste qui avait nommé M. Baillargeon à titre de commissaire associé aux enquêtes.

En réplique, Mme Guilbault a répété qu’elle avait amélioré le fonctionnement de l’UPAC en faisant adopter des lois.

L’échange s’est corsé quand la ministre a rappelé que M. Tanguay avait été autrefois président du Parti libéral.

« S’il y a un parti qui a donné de l’ouvrage à l’UPAC, à travers les années, c’est bien le Parti libéral. »

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