Normandeau ne sera pas de la course à la direction du PLQ

La course à la direction du Parti libéral du Québec ne suscite pas d’engouement, contrairement à celle de 2012-2013 où les trois candidats étaient connus du grand public à peine un mois après la défaite électorale de l’équipe de Jean Charest.
Malgré l’appui de militants libéraux, dont une élue et une ex-élue, Nathalie Normandeau a écarté à son tour la possibilité de briguer la succession de Philippe Couillard. L’ancienne vice-première ministre a raconté, dans un échange téléphonique avec Le Devoir, avoir été invitée à effectuer un retour en politique active en dépit des accusations criminelles qui pèsent contre elle. « Une députée m’a fait part de son enthousiasme en vue d’une éventuelle candidature [de ma part] », a-t-elle relaté. Et une ancienne élue lui a mentionné qu’il s’agirait d’une « bonne idée » qu’elle sollicite la confiance des membres du PLQ. « Je n’ai pas l’intention de me présenter ni de reprendre ma carte du Parti libéral », a poursuivi Mme Normandeau.
L’ancienne figure de premier plan du gouvernement Charest entend poursuivre sa carrière à la radio — « un médium que j’adore », a-t-elle précisé — en retrouvant un micro dès 2020. D’ici là, elle a « une cause à régler ».
Mme Normandeau n’est pas pour autant prête à renoncer à tout retour dans l’arène politique. Elle ignore ce qu’elle répondra à cette même question lorsqu’elle aura 60 ans, a-t-elle dit au Devoir mardi. Elle est aujourd’hui âgée de 51 ans.
Montpetit passe son tour
Par ailleurs, Marie Montpetit a convoqué la presse dans le quartier d’Ahuntsic mardi avant-midi afin d’annoncer qu’elle ne prendra pas part, elle non plus, à la course à la chefferie libérale.
À l’instar de sept autres députés, la députée de Maurice-Richard appuiera Dominique Anglade.
L’affaire est-elle dans le sac pour la seule candidate en lice ? « Je ne [tiens] rien pour acquis », a répété Mme Anglade, mardi. Il n’en demeure pas moins qu’elle « sent qu’il y a un très bon “momentum” sur le terrain » pour sa campagne.
Le coup d’envoi officiel de la course à la direction sera donné à Sherbrooke, en novembre. L’identité du prochain chef sera connue au plus tard en mai 2020.