QS marxiste: Manon Massé rectifie le tir

Dans une entrevue accordée à CBC lundi, Mme Massé n’a pas rejeté les étiquettes que certaines adversaires tentent de coller au parti de gauche.
Photo: Guillaume Levasseur Archives Le Devoir

Dans une entrevue accordée à CBC lundi, Mme Massé n’a pas rejeté les étiquettes que certaines adversaires tentent de coller au parti de gauche.

Pour la deuxième fois depuis le début de la campagne, la candidate solidaire Manon Massé a dû faire une mise au point alors qu’elle soutient s’être mal exprimée en anglais en disant que Québec solidaire est marxiste.

« Je vais le dire une bonne fois pour toutes. Non, QS n’est ni communiste, ni marxiste, ni tous les "istes" que vous voulez », a insisté Mme Massé.

Pour preuve, dit la candidate, « ça fait 12 ans que je me présente dans Sainte-Marie-Saint-Jacques et il y a toujours eu un candidat marxiste ».

Dans une entrevue accordée à CBC lundi, Mme Massé n’a pas rejeté les étiquettes que certaines adversaires tentent de coller au parti de gauche.

Elle a expliqué que son parti souhaite une révolution en matière de changements climatiques.

 

« Si vous appelez ça être socialistes, bien sûr que nous le sommes. S’ils appellent ça du marxisme ? Oui, ça l’est », a-t-elle dit.

En marge d’une annonce à Rouyn-Noranda, où elle entame la dernière étape de sa tournée, Mme Massé a précisé que ce qu’elle souhaitait exprimer, c’est que les étiquettes, ce n’est pas important pour elle.

« Dans ma langue de Shakespeare toute mélangée [ce que je voulais dire], c’est que les étiquettes, pour moi, ce n’est pas important. Ce qui est important, c’est ce qu’on veut faire pour le peuple », a-t-elle indiqué.

Elle a déploré que ses adversaires politiques utilisent ces étiquettes pour faire peur aux électeurs.

 

« Come on, là, je ne suis pas une idéologue, je suis une fille extrêmement pragmatique », a-t-elle dit.

Mme Massé s’est engagée à continuer à améliorer son anglais.

En début de campagne, la candidate solidaire avait plaidé ses défis avec la langue de Shakespeare après avoir déclaré que l’anglais est une langue officielle au Québec.

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