

Dans Saint-Laurent, les familles fourmillent
Pour les grandes familles, difficile d’avoir des services et de se loger dans Saint-Laurent.
Le temps d’un repas, Le Devoir a discuté avec des citoyens de la circonscription de Saint-Laurent d’enjeux électoraux qui leur tiennent à cœur. Propos recueillis par Lisa-Marie Gervais.
Greg Vanlian, copropriétaire de Mobital, une entreprise de meubles design : « Je ne vais pas aller voter parce que je trouve que, peu importe le parti qui va gagner, ça ne va pas faire de différence dans ma vie personnelle. Les partis sont pas mal égaux dans leurs plans, la différence est minime pour que je prenne du temps pour aller voter. Si on parlait d’intégration, peut-être [que j’irais]. Je ne suis pas né ici, je suis immigrant. J’aurais aimé que l’intégration soit plus transparente et plus facile pour les jeunes qui rentrent dans le pays. »
Naima Boukouiss, copropriétaire de Mobital et étudiante en philosophie : « Les enjeux qui me préoccupent, honnêtement, ce n’est pas la santé, l’éducation et tous ces trucs-là, car je suis très contente ici. Mais ce que je n’aimerais pas, c’est qu’on parle d’immigration encore de façon péjorative, que nous, les immigrants, plus précisément les musulmans, on ait une image négative dans les médias. Je vois plusieurs politiciens qui le font et qui utilisent cette carte-là pour aller chercher des voix, et c’est ce que je ne veux pas. »
Pour les grandes familles, difficile d’avoir des services et de se loger dans Saint-Laurent.
Que proposent les partis pour améliorer le quotidien de la circonscription?
Les avis des citoyens de la circonscription de Saint-Laurent.