Nouveau risque de grève dans les transports en commun (TC) à Montréal. Après le syndicat des employés de l'entretien, en novembre dernier, c'est au tour des commis divisionnaires, des commis caissiers et des employés du transport adapté de la Société de transport de Montréal (STM) de choisir la voie du débrayage dans le conflit qui les oppose à la direction de l'entreprise.

Jeudi soir en effet, 92 % de ces 180 employés, actuellement en négociation pour une nouvelle convention collective, se sont prononcés en faveur du déclenchement de la grève générale au moment jugé opportun. Les négociations achoppent sur l'administration du régime de retraite, le statut des employés temporaires ainsi que les réductions de personnel, indique le syndicat. Selon la STM toutefois, cette menace de grève ne devrait pas inquiéter les usagers des TC. «Ces employés occupent surtout des fonctions administratives, a expliqué Odile Paradis, porte-parole de la STM. La seule clientèle touchée pourrait être celle qui utilise les transports adaptés. En théorie. Puisqu'en cas de grève, le Conseil des services essentiels force toujours le maintien de ce service.»