Couillard veut améliorer la flexibilité aux bénéficiaires d’assurance parentale

La Coalition avenir Québec veut mettre « plus d’argent dans leur portefeuille », le Parti québécois (PQ) veut leur offrir des services « de qualité » et le Parti libéral du Québec veut leur donner « plus de flexibilité et plus de temps ».
Les familles : voilà la portion de l’électorat que les partis politiques qui se sont réunis en caucus au cours des dernières semaines ont tour à tour tenté de courtiser.
Seuls les élus de Québec solidaire ne se sont pas encore rencontrés pour discuter de leur plan de match pour la reprise des travaux parlementaires, prévue mardi. Leur caucus aura lieu lundi, à la veille du retour des élus au Salon bleu.
Au terme du caucus libéral, le chef libéral, Philippe Couillard, a déclaré jeudi avoir « planifié tout le mandat, de même que nos engagements, pour qu’ils se déroulent de façon cohérente » avec le calendrier imposé par les élections à date fixe.
D’ici le rendez-vous électoral d’octobre 2018, le premier ministre espère réaménager le Régime québécois d’assurance parentale (RCAP) afin de permettre aux parents de moduler la manière dont ils utilisent les 55 semaines maximales prévues pour les congés de maternité et de paternité. « [Ils auraient], par exemple, l’occasion de travailler à temps partiel, l’option de prendre le congé sur une période plus longue, la possibilité d’un retour progressif au travail avec un horaire à quatre jours par semaine », a illustré le premier ministre.
Vacances payées
M. Couillard garde aussi le cap sur sa volonté de faire augmenter le seuil de vacances payées aux travailleurs québécois. Depuis le mois de mai, il laisse courir la rumeur voulant qu’il propose une semaine de vacances supplémentaire aux travailleurs québécois.
Le chef libéral prend le pari que ses intentions ne froisseront pas les employeurs. « Un employé heureux, un employé qui a la capacité d’être moins inquiet pour ses enfants ou ses parents âgés, c’est un employé plus productif, et [en fin de compte], c’est quelque chose qui est favorable pour les patrons », a-t-il déclaré.
Or, ces « moyens » ne serviront pas à annuler l’impopulaire modulation des tarifs de garde que son gouvernement a introduite en 2014. « Je pense qu’il doit y avoir un aspect progressif dans cette participation aux coûts », a réitéré le premier ministre en déplorant le caractère inéquitable, selon lui, du tarif de garde unique proposé par le PQ.