Le ministère de l'Emploi durement éprouvé - Plus de 400 autres postes seraient abolis

Quelques jours à peine après le dépôt du plan d'action visant à lutter contre la pauvreté, le ministère de l'Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille pourrait abolir 455 postes.

Ces mises à pied, qui seraient effectives d'ici la fin de l'année, s'ajoutent aux 285 autres qui ont déjà été annoncées le mois dernier. La Sécurité du revenu et Emploi-Québec, sollicités comme jamais par les exigences du plan d'action, seraient les plus touchés.

Au total, 740 postes seraient donc abolis cette année. Environ 470 contrats d'employés occasionnels ne seraient pas renouvelés, 200 postes disparaîtraient par attrition sans être remplacés et 70 autres, qui ne sont pas pourvus présentement, seraient supprimés. Selon le Syndicat de la fonction publique (SFPQ), ces suppressions de postes affecteront les services rendus aux plus démunis et mettront en péril l'application du plan d'action.

Deux raisons expliquent cette nouvelle vague de mises à pied. La présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget, a décrété le gel d'embauche de nouveaux employés jusqu'au 30 avril et demandé aux ministères de freiner le renouvellement des contrats des employés occasionnels. Et le budget Séguin a imposé des compressions de l'ordre de 72 millions de dollars au ministère de l'Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille. Le ministre responsable, Claude Béchard, a refusé de commenter ces suppressions de postes.

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