Revue de presse des élections municipales de Gatineau et Rimouski

Le combat des livres
Rarement les livres ont-ils autant soulevé les passions que dans cette campagne municipale. À Gatineau, on reproche au maire sortant, Maxime Pedneault-Jobin, de préférer les livres aux routes.« On demande d’investir un autre montant de 37 millions pour des bibliothèques alors que les citoyens nous disent clairement que leurs priorités, c’est de réparer les rues, les nids de poule et de faire du déneigement », a déclaré le candidat Denis Tassé cette semaine.
M. Pedneault-Jobin propose d’investir massivement dans les bibliothèques municipales et prétend que « l’avenir est dans la matière grise du monde, pas juste dans la qualité de l’asphalte en avant de la rue ».
Son modèle ? La ville de Québec, où l’administration Labeaume en a fait beaucoup. Une stratégie qu’a d’ailleurs critiquée cette semaine le candidat à la mairie Jean-François Gosselin, qui souhaite interrompre la modernisation de la bibliothèque Gabrielle-Roy, un investissement de 40 millions. Il juge en effet le projet « insensé » et préconise plutôt des réparations mineures.
Rimouski : la promesse du maire intérimaire
Pendant ce temps, à Rimouski, la succession à Éric Forest se révèle plus conflictuelle qu’on aurait pu le croire.
Le conseiller Marc Parent, qui avait assuré l’intérim après le départ de M. Forest pour le Sénat l’an dernier, s’était alors engagé à ne pas se présenter aux élections par la suite. Or l’ancien policier a changé d’idée.
« Je n’aurais jamais pensé, si les choses s’étaient déroulées normalement, à me présenter à la mairie », disait-il cette semaine.
Au grand dam de l’un des conseillers, qui convoitait le poste pour 2017. « Je n’ai plus de raison de faire confiance à Marc Parent », a déclaré le candidat Pierre Chassé en entrevue au journal local L’Avantage cette semaine.
L’élection à Rimouski suscite par ailleurs beaucoup d’intérêt, avec pas moins de six candidats à la mairie.
