Le «Globe and Mail» quitte le Parlement

Le «Globe and Mail» a maintenu des bureaux parlementaires dans certaines provinces au Canada, comme l’Ontario et la Colombie-Britannique.
Photo: Olivier Zuida Le Devoir Le «Globe and Mail» a maintenu des bureaux parlementaires dans certaines provinces au Canada, comme l’Ontario et la Colombie-Britannique.

Le journal The Globe and Mail ferme officiellement son bureau de l’Assemblée nationale cette semaine. Cela met un terme à une histoire remontant aux débuts de la vie parlementaire québécoise en 1871.

De la création de l’Assemblée nationale aux années 1960, le quotidien torontois avait été présent à la Tribune de la presse de façon intermittente. Mais à partir de la Révolution tranquille, le Globe and Mail a toujours eu un correspondant parlementaire.

Le dernier journaliste du Globe and Mail à occuper ce poste, Rhéal Séguin, a pris sa retraite en 2014. Il n’a pas été remplacé depuis, et le local qu’il occupait sera bientôt vide. Ce retrait suit de dix ans celui du Toronto Star, qui a aboli son poste de correspondant à Québec au début des années 2000.

Selon M. Séguin, l’intérêt du média torontois pour la politique québécoise a été beaucoup influencé par le débat constitutionnel.

Le Globe and Mail a par ailleurs maintenu des bureaux parlementaires dans certaines provinces au Canada comme l’Ontario et la Colombie-Britannique. Du côté du Québec, il maintient une équipe de plusieurs personnes dans la métropole.

Les autres médias anglophones, soit le réseau anglais de Radio-Canada (CBC), Global et le quotidien The Gazette, demeurent toutefois présents à la Tribune de la presse.

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