Ouellet et Lisée «sentent qu’ils sont en train de perdre la course», croit Cloutier

Alexandre Cloutier reproche à ses adversaires de vouloir fixer de « nouvelles règles » afin de se redonner une chance de remporter la course à la direction du Parti québécois.
Le député de Lac-Saint-Jean s’est lavé mercredi avant-midi des reproches selon lesquels plusieurs de ses sympathisants mettent des bâtons dans les roues des trois autres candidats à la chefferie du PQ. D’ailleurs, il a dit être confronté aux mêmes obstacles que ses adversaires. « Je n’ai pas d’avantage », a-t-il répété en marge du caucus présessionnel du PQ à Gatineau mercredi.
Paul St-Pierre Plamondon, Jean-François Lisée et Martine Ouellet accusent l’« establishment » du parti – qui est acquis au favori de la course Alexandre Cloutier – de leur bloquer l’accès aux membres du PQ.
Le député de Rosemont, Jean-François Lisée, a dit trouver « plus difficile d’avoir accès aux militants » dans les circonscriptions où des sympathisants de M. Cloutier contrôlent l’association du PQ. « Il y a de la résistance », a-t-il déploré lors d’une mêlée de presse. De leur côté, les « députés » qui appuyaient l’ex-candidate à la chefferie Véronique Hivon étaient « irréprochables », a-t-il ajouté.
M. Lisée a aussi dit regretter de ne pas avoir reçu cette année un carton d’invitation du traditionnel BBQ de la députée de Pointe-aux-Trembles, Nicole Léger – et durant lequel des médailles de l’Assemblée nationale ont été remises par nul autre que M. Cloutier. « C’est l’événement le plus important de l’est de Montréal. Je suis allé plusieurs fois. D’habitude, tout le monde est invité. Là, c’est une année de campagne », a-t-il noté.
D’autre part, M. Lisée a appelé M. Cloutier à « poser un geste d’ouverture » en acceptant de participer à un débat entre les candidats à la succession de Pierre Karl Péladeau au Saguenay–Lac-Saint-Jean. « Seul Alexandre refuse d’organiser un débat au Saguenay. […] Les militants du Saguenay aiment beaucoup Alexandre, ils ont raison. Mais, il n’est pas propriétaire des militants du Saguenay », a laissé tomber l’élu montréalais. « Ce n’est pas la bonne façon de faire la démocratie. […] Moi, j’aime une façon de faire de la politique qui est ouverte, qui est loyale, qui est transparente. »
La députée de Vachon, Martine Ouellet, a dit également « sen[tir] sur le terrain » la « mainmise » de l’establishment, qui est « derrière Alexandre Cloutier », sur le PQ. À l’instar de M. Lisée et de M. Plamondon, elle estime ne « pas [avoir été la] bienvenue » au BBQ de Mme Léger. « Il y a eu des cas où on a eu à contourner le problème. »
Enfin, elle a joint sa voix à celle de M. Lisée afin de tenir un débat au Saguenay-Lac-Saint-Jean. « [Ce] serait extrêmement important. »
Alexandre Cloutier est d’avis que le désespoir s’est emparé des autres prétendants au poste de chef du PQ. « Ils sentent qu’ils sont en train de perdre la course et ils essaient d’inventer de nouvelles règles. Je vais participer à tous les débats organisés dans le cadre de la course, il n’y a aucun doute là-dessus », a-t-il lancé à la presse.
De son côté, le président du PQ, Raymond Archambault, refuse d’enjoindre les associations de circonscriptions et de régions aux quatre coins du Québec de relayer à leurs membres les invitations de tous les candidats à la chefferie. « Les règles s’appliquent. Il n’y a pas de règles à ce sujet-là », a-t-il fait valoir. « Je demande à chacune de nos organisations, même des organisations qui militent en faveur d’un candidat, de faire preuve de courtoisie avec tout le monde », a-t-il toutefois ajouté.
Le député de Lac-Saint-Jean s’est lavé mercredi avant-midi des reproches selon lesquels plusieurs de ses sympathisants mettent des bâtons dans les roues des trois autres candidats à la chefferie du PQ. D’ailleurs, il a dit être confronté aux mêmes obstacles que ses adversaires. « Je n’ai pas d’avantage », a-t-il répété en marge du caucus présessionnel du PQ à Gatineau mercredi.
Paul St-Pierre Plamondon, Jean-François Lisée et Martine Ouellet accusent l’« establishment » du parti – qui est acquis au favori de la course Alexandre Cloutier – de leur bloquer l’accès aux membres du PQ.
Le député de Rosemont, Jean-François Lisée, a dit trouver « plus difficile d’avoir accès aux militants » dans les circonscriptions où des sympathisants de M. Cloutier contrôlent l’association du PQ. « Il y a de la résistance », a-t-il déploré lors d’une mêlée de presse. De leur côté, les « députés » qui appuyaient l’ex-candidate à la chefferie Véronique Hivon étaient « irréprochables », a-t-il ajouté.
M. Lisée a aussi dit regretter de ne pas avoir reçu cette année un carton d’invitation du traditionnel BBQ de la députée de Pointe-aux-Trembles, Nicole Léger – et durant lequel des médailles de l’Assemblée nationale ont été remises par nul autre que M. Cloutier. « C’est l’événement le plus important de l’est de Montréal. Je suis allé plusieurs fois. D’habitude, tout le monde est invité. Là, c’est une année de campagne », a-t-il noté.
D’autre part, M. Lisée a appelé M. Cloutier à « poser un geste d’ouverture » en acceptant de participer à un débat entre les candidats à la succession de Pierre Karl Péladeau au Saguenay–Lac-Saint-Jean. « Seul Alexandre refuse d’organiser un débat au Saguenay. […] Les militants du Saguenay aiment beaucoup Alexandre, ils ont raison. Mais, il n’est pas propriétaire des militants du Saguenay », a laissé tomber l’élu montréalais. « Ce n’est pas la bonne façon de faire la démocratie. […] Moi, j’aime une façon de faire de la politique qui est ouverte, qui est loyale, qui est transparente. »
La députée de Vachon, Martine Ouellet, a dit également « sen[tir] sur le terrain » la « mainmise » de l’establishment, qui est « derrière Alexandre Cloutier », sur le PQ. À l’instar de M. Lisée et de M. Plamondon, elle estime ne « pas [avoir été la] bienvenue » au BBQ de Mme Léger. « Il y a eu des cas où on a eu à contourner le problème. »
Enfin, elle a joint sa voix à celle de M. Lisée afin de tenir un débat au Saguenay-Lac-Saint-Jean. « [Ce] serait extrêmement important. »
Alexandre Cloutier est d’avis que le désespoir s’est emparé des autres prétendants au poste de chef du PQ. « Ils sentent qu’ils sont en train de perdre la course et ils essaient d’inventer de nouvelles règles. Je vais participer à tous les débats organisés dans le cadre de la course, il n’y a aucun doute là-dessus », a-t-il lancé à la presse.
De son côté, le président du PQ, Raymond Archambault, refuse d’enjoindre les associations de circonscriptions et de régions aux quatre coins du Québec de relayer à leurs membres les invitations de tous les candidats à la chefferie. « Les règles s’appliquent. Il n’y a pas de règles à ce sujet-là », a-t-il fait valoir. « Je demande à chacune de nos organisations, même des organisations qui militent en faveur d’un candidat, de faire preuve de courtoisie avec tout le monde », a-t-il toutefois ajouté.