PLQ: la femme d’affaires Naömie Goyette candidate dans Saint-Jérôme

Naömie Goyette est copropriétaire, avec son conjoint, d’un restaurant à Saint-Jérôme.
Photo: Facebook Naömie Goyette est copropriétaire, avec son conjoint, d’un restaurant à Saint-Jérôme.

Saint-Jérôme — C’est une jeune femme d’affaires de 29 ans qui portera les couleurs du Parti libéral du Québec (PLQ) lors de l’élection partielle dans la circonscription de Saint-Jérôme.

Le premier ministre Philippe Couillard a présenté sa candidate, Naömie Goyette, mardi, dans la ville laurentienne, en promettant « une campagne excessivement énergique. »

« Les gens de Saint-Jérôme vont craquer pour Naömie », a lancé le premier ministre devant un auditoire restreint mais enthousiaste.

Selon lui, la jeunesse de sa candidate démontre que le message de ses adversaires ne passe plus.

 

« La jeunesse du Québec ne se retrouve plus dans le discours de fermeture et d’isolement [du PQ], ne se retrouve pas dans le discours de déclin et de pessimisme de la CAQ », a lancé M. Couillard.

Naömie Goyette est copropriétaire, avec son conjoint, d’un restaurant à Saint-Adolphe-d’Howard.

Mme Goyette est reconnue localement pour son implication bénévole auprès de jeunes décrocheurs.

La circonscription de Saint-Jérôme est dépourvue de représentation depuis la démission du chef du Parti québécois (PQ), Pierre Karl Péladeau, en mai dernier. Bien que longtemps considérée comme un bastion péquiste, la circonscription a été ravie par le candidat vedette Jacques Duchesneau de la Coalition avenir Québec (CAQ), qui l’a détenue de 2012 à 2014.

La nouvelle candidate libérale n’a pas voulu s’aventurer devant les médias sur les enjeux qu’elle compte exploiter pour ravir cette circonscription au PQ, se limitant à reconnaître qu’« il y a plusieurs défis » et faisant part de son intention de discuter de santé, d’éducation et des problématiques liées aux aînés plus en profondeur lorsque la campagne sera déclenchée.

Trois autres sièges sont à pourvoir, soit ceux de Marie-Victorin, laissé vacant par la démission du péquiste Bernard Drainville, d’Arthabaska, où la députée indépendante Sylvie Roy est décédée le 31 juillet dernier, et de Verdun, avec le départ de l’ex-ministre Jacques Daoust vendredi dernier.

La date des élections partielles n’a pas encore été annoncée par le gouvernement Couillard, qui a précisé qu’il n’attend pas nécessairement la conclusion de la course à la direction du PQ (le 7 octobre) pour aller de l’avant, mais que cette situation joue dans la balance.

« J’ai juste fait remarquer qu’il y avait une démarche de sélection d’un chef au Parti québécois — on est tous au courant de ça — et que, forcément, ça avait une influence », a-t-il expliqué, tout en indiquant que l’on connaîtrait la date des élections « en temps et lieu ».

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