Plus de 16 000 $ pour déterminer le sérieux du «pastafarisme»
Québec — Des fonds publics ont servi à démontrer qu’un foulard de pirate et une passoire à spaghettis ne peuvent pas être considérés comme des signes religieux justifiant une demande d’accommodement. La Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) a déboursé 16 140 $ pour donner un contrat servant à déterminer si le « pastafarisme », qui se réclame d’un dieu appelé le « Monstre en spaghetti volant », constituait une religion. La députée caquiste Nathalie Roy s’est indignée jeudi de ce qu’elle a qualifié de gaspillage de fonds publics basé sur un manque de jugement. Selon elle, cette commande « loufoque et ridicule » relance le débat autour des accommodements religieux, alors que Québec n’a toujours pas défini de balises claires.