Taxer le luxe, suggère la FECQ
Pour sortir de la « régression tranquille » que le gouvernement Couillard « accélère dangereusement », l’État québécois devrait taxer les produits de luxe, écrit la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) dans le mémoire qu’elle a soumis à la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise. Une taxe de 4 % sur la valeur d’un véhicule dépassant 40 000 $ ainsi qu’une taxe écologique sur les véhicules les moins verts pourraient rapporter 700 millions, selon la FECQ, qui cite la CSQ. La fédération propose en outre de taxer davantage les contribuables à hauts revenus, de diminuer les crédits d’impôt destinés aux entreprises et de contrer les paradis fiscaux.