Labeaume mise sur les bus électriques

Québec – Le maire de Québec, Régis Labeaume, réaligne sa stratégie de transport vers le service rapide par bus (SRB). À son avis, cette formule de bus électriques a plus de chances d’être financée par le gouvernement du Québec que son projet de tramway.
« Nous avons décidé de garder toutes les portes ouvertes, car en ce moment, il est difficile de prévoir comment le plan de mobilité du gouvernement et son volet d’électrification se concrétiseront », a déclaré le maire mercredi dans un discours devant l’Association québécoise des transports (AQTR).
M. Labeaume dit s’être ajusté quand il a su que le gouvernement Marois allait financer à 100 % le projet de trolleybus sur le boulevard Saint-Michel à Montréal. Ce projet de 150 millions de dollars a été soutenu dans le cadre du plan d’électrification des transports.
À son avis, cela « change les règles du jeu » puisque auparavant le transport en commun était plutôt financé à 50 %. Il s’attend en outre à ce que ce virage vers le transport électrique se poursuive même si le gouvernement péquiste est défait.
En 2010, Régis Labeaume avait pourtant annoncé son intention de faire du tramway un projet structurant dans la capitale. Il avait par la suite convaincu le gouvernement libéral de financer une étude de faisabilité de 5 millions de dollars à ce propos.
Son plan n’exclut toutefois pas complètement le tramway. L’étude prévue inclut désormais trois scénarios : le tramway, un SRB à court terme remplacé à long terme par le tramway et un SRB permanent.
Si le contexte changeait et que l’achalandage le justifiait, dit-il, un tramway pourrait être aménagé sur le parcours des SRB puisqu’ils emprunteront le même trajet, notamment sur le boulevard Charest.
Sur le plan de la forme, on souhaite aussi maximiser le confort avec l’ajout d’abribus et de gares qui seraient financés par le secteur privé.
Pour ce qui est des coûts, il n’était pas en mesure mercredi de les comparer avec ceux estimés pour le tramway en 2010, soit 1,5 milliard de dollars.
Pour le président du Conseil régional de l’environnement (CRE), Alexandre Turgeon, il est dommage qu’on reporte encore le projet de tramway. « Il ne faut pas oublier les raisons pour lesquelles on avait mis le tramway au départ dans le plan, dit-il. C’est parce que c’est un moyen de transport structurant qui a un impact beaucoup moins grand en matière de bruit. »
Des voies réservées comme à Los Angeles
À plus grande échelle, le plan du maire vise à régler le problème du trafic, qui est en hausse dans la capitale. En plus du SRB, on mettra l’accent sur le covoiturage. Les villes de Québec et de Lévis viennent d’ailleurs d’annoncer qu’elles investiront ensemble dans une étude de 310 000 $ à ce sujet.
De retour d’une mission à Los Angeles, Régis Labeaume compte s’inspirer de la mégaville américaine pour utiliser des voies réservées à la fois pour les autobus et le covoiturage. « À Los Angeles, on fait du covoiturage depuis 20 ans et ça marche. Tellement que les voitures qui transportent deux personnes et plus représentent 57 % des véhicules sur l’autoroute », a-t-il dit.
« Nous avons décidé de garder toutes les portes ouvertes, car en ce moment, il est difficile de prévoir comment le plan de mobilité du gouvernement et son volet d’électrification se concrétiseront », a déclaré le maire mercredi dans un discours devant l’Association québécoise des transports (AQTR).
M. Labeaume dit s’être ajusté quand il a su que le gouvernement Marois allait financer à 100 % le projet de trolleybus sur le boulevard Saint-Michel à Montréal. Ce projet de 150 millions de dollars a été soutenu dans le cadre du plan d’électrification des transports.
À son avis, cela « change les règles du jeu » puisque auparavant le transport en commun était plutôt financé à 50 %. Il s’attend en outre à ce que ce virage vers le transport électrique se poursuive même si le gouvernement péquiste est défait.
En 2010, Régis Labeaume avait pourtant annoncé son intention de faire du tramway un projet structurant dans la capitale. Il avait par la suite convaincu le gouvernement libéral de financer une étude de faisabilité de 5 millions de dollars à ce propos.
Son plan n’exclut toutefois pas complètement le tramway. L’étude prévue inclut désormais trois scénarios : le tramway, un SRB à court terme remplacé à long terme par le tramway et un SRB permanent.
Si le contexte changeait et que l’achalandage le justifiait, dit-il, un tramway pourrait être aménagé sur le parcours des SRB puisqu’ils emprunteront le même trajet, notamment sur le boulevard Charest.
Sur le plan de la forme, on souhaite aussi maximiser le confort avec l’ajout d’abribus et de gares qui seraient financés par le secteur privé.
Pour ce qui est des coûts, il n’était pas en mesure mercredi de les comparer avec ceux estimés pour le tramway en 2010, soit 1,5 milliard de dollars.
Pour le président du Conseil régional de l’environnement (CRE), Alexandre Turgeon, il est dommage qu’on reporte encore le projet de tramway. « Il ne faut pas oublier les raisons pour lesquelles on avait mis le tramway au départ dans le plan, dit-il. C’est parce que c’est un moyen de transport structurant qui a un impact beaucoup moins grand en matière de bruit. »
Des voies réservées comme à Los Angeles
À plus grande échelle, le plan du maire vise à régler le problème du trafic, qui est en hausse dans la capitale. En plus du SRB, on mettra l’accent sur le covoiturage. Les villes de Québec et de Lévis viennent d’ailleurs d’annoncer qu’elles investiront ensemble dans une étude de 310 000 $ à ce sujet.
De retour d’une mission à Los Angeles, Régis Labeaume compte s’inspirer de la mégaville américaine pour utiliser des voies réservées à la fois pour les autobus et le covoiturage. « À Los Angeles, on fait du covoiturage depuis 20 ans et ça marche. Tellement que les voitures qui transportent deux personnes et plus représentent 57 % des véhicules sur l’autoroute », a-t-il dit.