Louise Mailloux s'excuse à demi-mot pour ses propos controversés

Boucherville – La candidate du Parti québécois Louise Mailloux regrette d’avoir «offensé» ou «blessé» des gens en qualifiant le baptême et la circoncision de viol. Mais l’enseignante de philosophie au cégep du Vieux-Montréal ne rectifie pas ses propos controversés.
«Concernant mes déclarations sur certaines pratiques religieuses, je tiens à dire que je n’ai jamais voulu offenser ou blesser qui que ce soit. Si tel a été le cas, je m’en excuse très sincèrement», a-t-elle indiqué dans un communiqué distribué samedi après-midi par le PQ.
L’auteure du pamphlet La Laïcité, ça s’impose! a plongé dans la campagne électorale afin de défendre le projet de charte des valeurs québécoises dans Gouin, qui est actuellement détenue par Québec solidaire. «[Le projet de loi 60] vise à assurer l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que la neutralité religieuse de l’État, et à baliser les accommodements religieux, et ce, dans le respect de toutes les religions», a souligné Mme Mailloux.
Bain de foule
Le PQ a diffusé le communiqué de presse au moment où la chef, Pauline Marois, se prêtait à un bain de foule aux Promenades Montarville en compagnie des candidats Simon Prévost (Montarville) et Sylvain Gaudreault (Jonquière).
Une étudiante de 24 ans, Samar Assoum, a demandé à Mme Marois de rappeler à l’ordre Mme Mailloux, jugeant inacceptable d’assimiler une «pratique traditionnelle» comme le baptême ou la circoncision à un viol. «Ma belle… Ma belle… elle a écrit ça dans le passé. Ce à quoi elle adhère, c’est le programme [du Parti québécois]. Et le programme est très respectueux de toutes les religions», a rétorqué la chef péquiste.
La jeune musulmane a aussi prié la première ministre de s’attarder aux vrais enjeux — santé, éducation, égalité homme femmes — plutôt que de «diviser les gens» avec des projets comme la charte de la laïcité.
«Concernant mes déclarations sur certaines pratiques religieuses, je tiens à dire que je n’ai jamais voulu offenser ou blesser qui que ce soit. Si tel a été le cas, je m’en excuse très sincèrement», a-t-elle indiqué dans un communiqué distribué samedi après-midi par le PQ.
L’auteure du pamphlet La Laïcité, ça s’impose! a plongé dans la campagne électorale afin de défendre le projet de charte des valeurs québécoises dans Gouin, qui est actuellement détenue par Québec solidaire. «[Le projet de loi 60] vise à assurer l’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que la neutralité religieuse de l’État, et à baliser les accommodements religieux, et ce, dans le respect de toutes les religions», a souligné Mme Mailloux.
Bain de foule
Le PQ a diffusé le communiqué de presse au moment où la chef, Pauline Marois, se prêtait à un bain de foule aux Promenades Montarville en compagnie des candidats Simon Prévost (Montarville) et Sylvain Gaudreault (Jonquière).
Une étudiante de 24 ans, Samar Assoum, a demandé à Mme Marois de rappeler à l’ordre Mme Mailloux, jugeant inacceptable d’assimiler une «pratique traditionnelle» comme le baptême ou la circoncision à un viol. «Ma belle… Ma belle… elle a écrit ça dans le passé. Ce à quoi elle adhère, c’est le programme [du Parti québécois]. Et le programme est très respectueux de toutes les religions», a rétorqué la chef péquiste.
La jeune musulmane a aussi prié la première ministre de s’attarder aux vrais enjeux — santé, éducation, égalité homme femmes — plutôt que de «diviser les gens» avec des projets comme la charte de la laïcité.