«Régis Labeaume n'est pas mon interlocuteur», dit Legault
Beauport — François Legault avait un message pour Régis Labeaume mercredi matin à Québec: les priorités du maire de Québec ne sont pas celles de la Coalition avenir Québec (CAQ), et M. Labeaume n'est pas l'interlocuteur principal du chef de la CAQ pour les dossiers régionaux.
«Ma bataille n'est pas avec Régis Labeaume, a indiqué M. Legault. C'est pour aider les contribuables à avoir plus d'argent dans leurs poches. Mon interlocuteur, ce n'est pas M. Labeaume, ce sont les citoyens de Québec. Et je fais le pari que les électeurs préfèrent qu'on réduise leurs taxes de 1000 $ plutôt que de mettre de l'avant des projets qui, à notre avis, ne sont pas prioritaires.»
Le chef de la CAQ a ainsi réaffirmé qu'il s'opposait au projet de construction d'un anneau de glace, de même qu'à l'implantation d'un tramway à Québec. Mais il a ajouté mercredi qu'il croit que «nous n'avons pas les fonds pour le projet du Diamant», cher à l'homme de théâtre Robert Lepage.
Le gouvernement Marois a pourtant annoncé, juste avant le déclenchement des élections, un financement de 30 millions pour ce projet qui serait le futur lieu de diffusion des spectacles de la compagnie de M. Lepage, Ex Machina.
La Ville de Québec a promis 7 millions, et 10 millions seront fournis par le privé. Il manque actuellement 13 millions pour compléter le financement. Ex Machina prévoit déménager à la fin de l'année 2016. C'est le théâtre jeunesse Les Gros Becs qui prendront la relèvent à la caserne Dalhousie, actuellement occupée par Ex Machina.
François Legault fait valoir qu'on «ne peut promettre mer et monde et laisser croire aux citoyens de la Capitale nationale et de Chaudière-Appalaches que nous avons les moyens de tout réaliser». M. Legault estime qu'il «faut avoir le courage de refuser des projets qui ne sont pas prioritaires. C'est le défi des politiciens.» Depuis le début de la campagne, il martèle qu'il faut réduire les dépenses du gouvernement et le fardeau fiscal des contribuables. «Il faut faire des choix pour ça», répète-t-il.
Son refus de soutenir certains projets à Québec pourrait-il lui coûter des votes dans ce qui est un terreau fertile pour la CAQ (qui avait cinq députés dans les neuf circonscriptions qui touchent la Ville de Québec)? M. Legault croit qu'au contraire, il pourra augmenter ses appuis. «J'aime Québec et Québec nous aime aussi. On a une communauté de pensée avec les gens de Québec. On se rend compte qu'il y a à Québec une révolte des contribuables qui commence à s'étendre ailleurs aussi.»
Il soutient aussi que les priorités identifiées par Régis Labeaume ne sont pas nécessairement celles de la population. «J'ai rencontré M. Labeaume et je l'ai écouté. Mais j'ai aussi écouté mes députés. Eux aussi écoutent les gens, et la plate-forme qu'on dévoile est aussi le résultat des préoccupations [entendues par les députés].»
Cinq projets
Au final, la CAQ supporte cinq projets qu'elle entend mener «au rythme de notre capacité de payer»: la réfection de la tête des ponts, l'élargissement de l'autoroute Henri-IV, un stade de soccer de Beauport, un complexe aquatique à Lévis et la phase 3 de la Promenade Samuel-de-Champlain.
À la culture, on privilégie donc le transport et des équipements sportifs de proximité pour la région de Québec. La CAQ veut également implanter le recours au covoiturage (deux utilisateurs ou plus) dans les voies réservées existantes des grandes artères de Québec et réaliser une étude de faisabilité sur la construction d'un 3e lien inter-rives dans le secteur Est (ce qui pourrait toucher l'île d'Orléans, dit-on).
Régimes de retraite
Régis Labeaume devrait par contre être satisfait de la volonté de la CAQ de donner plus de pouvoirs aux municipalités pour régler le problème des régimes de retraite. «La CAQ souhaite que les négociations entre les syndicats et l'employeur durent au maximum une année, après quoi s'il n'y a pas d'entente, les municipalités auront la possibilité de décréter les conditions», indique-t-on.
D'autres détails suivront.
«Ma bataille n'est pas avec Régis Labeaume, a indiqué M. Legault. C'est pour aider les contribuables à avoir plus d'argent dans leurs poches. Mon interlocuteur, ce n'est pas M. Labeaume, ce sont les citoyens de Québec. Et je fais le pari que les électeurs préfèrent qu'on réduise leurs taxes de 1000 $ plutôt que de mettre de l'avant des projets qui, à notre avis, ne sont pas prioritaires.»
Le chef de la CAQ a ainsi réaffirmé qu'il s'opposait au projet de construction d'un anneau de glace, de même qu'à l'implantation d'un tramway à Québec. Mais il a ajouté mercredi qu'il croit que «nous n'avons pas les fonds pour le projet du Diamant», cher à l'homme de théâtre Robert Lepage.
Le gouvernement Marois a pourtant annoncé, juste avant le déclenchement des élections, un financement de 30 millions pour ce projet qui serait le futur lieu de diffusion des spectacles de la compagnie de M. Lepage, Ex Machina.
La Ville de Québec a promis 7 millions, et 10 millions seront fournis par le privé. Il manque actuellement 13 millions pour compléter le financement. Ex Machina prévoit déménager à la fin de l'année 2016. C'est le théâtre jeunesse Les Gros Becs qui prendront la relèvent à la caserne Dalhousie, actuellement occupée par Ex Machina.
François Legault fait valoir qu'on «ne peut promettre mer et monde et laisser croire aux citoyens de la Capitale nationale et de Chaudière-Appalaches que nous avons les moyens de tout réaliser». M. Legault estime qu'il «faut avoir le courage de refuser des projets qui ne sont pas prioritaires. C'est le défi des politiciens.» Depuis le début de la campagne, il martèle qu'il faut réduire les dépenses du gouvernement et le fardeau fiscal des contribuables. «Il faut faire des choix pour ça», répète-t-il.
Son refus de soutenir certains projets à Québec pourrait-il lui coûter des votes dans ce qui est un terreau fertile pour la CAQ (qui avait cinq députés dans les neuf circonscriptions qui touchent la Ville de Québec)? M. Legault croit qu'au contraire, il pourra augmenter ses appuis. «J'aime Québec et Québec nous aime aussi. On a une communauté de pensée avec les gens de Québec. On se rend compte qu'il y a à Québec une révolte des contribuables qui commence à s'étendre ailleurs aussi.»
Il soutient aussi que les priorités identifiées par Régis Labeaume ne sont pas nécessairement celles de la population. «J'ai rencontré M. Labeaume et je l'ai écouté. Mais j'ai aussi écouté mes députés. Eux aussi écoutent les gens, et la plate-forme qu'on dévoile est aussi le résultat des préoccupations [entendues par les députés].»
Cinq projets
Au final, la CAQ supporte cinq projets qu'elle entend mener «au rythme de notre capacité de payer»: la réfection de la tête des ponts, l'élargissement de l'autoroute Henri-IV, un stade de soccer de Beauport, un complexe aquatique à Lévis et la phase 3 de la Promenade Samuel-de-Champlain.
À la culture, on privilégie donc le transport et des équipements sportifs de proximité pour la région de Québec. La CAQ veut également implanter le recours au covoiturage (deux utilisateurs ou plus) dans les voies réservées existantes des grandes artères de Québec et réaliser une étude de faisabilité sur la construction d'un 3e lien inter-rives dans le secteur Est (ce qui pourrait toucher l'île d'Orléans, dit-on).
Régimes de retraite
Régis Labeaume devrait par contre être satisfait de la volonté de la CAQ de donner plus de pouvoirs aux municipalités pour régler le problème des régimes de retraite. «La CAQ souhaite que les négociations entre les syndicats et l'employeur durent au maximum une année, après quoi s'il n'y a pas d'entente, les municipalités auront la possibilité de décréter les conditions», indique-t-on.
D'autres détails suivront.