L’OQLF sévit contre une page Facebook

La décision de l’Office québécois de la langue française (OQLF) de donner un avertissement à une commerçante de l’Outaouais qui utilise l’anglais sur la page Facebook de son entreprise a provoqué une petite tempête médiatique jeudi à l’OQLF. Sur la page officielle de la boutique Delilah (in the park), la propriétaire écrit la plupart de ses messages — annonces de ventes et autres — en anglais seulement. Or, à la suite d’une plainte, l’OQLF lui a rappelé que la Charte de la langue française s’applique pour tout message commercial, y compris ceux publiés sur un site Internet. Aux yeux de l’OQLF, il n’y a pas de zone grise en ce qui a trait aux médias sociaux : si la commerçante répond à un message d’un client, elle peut le faire en anglais (comme pour une question posée en magasin). Mais les messages concernant l’activité commerciale doivent être rédigés en français. « Il n’y a eu aucun excès de zèle dans ce cas », a soutenu le porte-parole de l’OQLF, Jean-Pierre Le Blanc.

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