L'OQLF revoit son processus de traitement des plaintes
L'Office québécois de la langue française (OQLF) a annoncé lundi son intention de travailler à l'«amélioration du processus de traitement des plaintes».
Les interventions de certains inspecteurs de l'organisme ont été tournées en dérision au cours des derniers jours à la suite de la publication d'articles dans lesquels des restaurateurs montréalais confiaient avoir été sommés de retirer des termes comme «steak» et «pasta» de leur menu ou de leur établissement.Des «experts en vérification» prêteront ainsi main-forte à la direction de l'organisme afin que le mécanisme de plaintes permette de faire appliquer la loi rigoureusement sans créer d'«irritants inutiles», a déclaré par voie de communiqué Diane De Courcy, la ministre responsable de la Charte de la langue française.
L'histoire du restaurateur montréalais qui a eu du fil à retordre avec un inspecteur de OQLF en raison de la présence de mots en italien sur son menu (dont «pasta») a fait couler beaucoup d'encre.
En fait, la première ministre devrait effectuer environ 60 voyages à l'étranger pour permettre au Québec de jouir d'une visibilité médiatique internationale comparable à celle qu'a générée l'histoire de ce que l'on a surnommé le «Pastagate» au Canada anglais.
Selon Influence Communication, la mésaventure du restaurateur de la rue Saint-Laurent a eu droit à 60 fois plus de couverture médiatique que le plus récent voyage à New York de Pauline Marois, en décembre dernier.
Les médias canadiens en ont fait leurs choux gras, mais la controverse a fait l'objet de 350 articles dans 14 pays, jusqu'en Australie.