Pauline Marois promet d'annuler la hausse des droits de scolarité

Visiblement secouée par la fusillade survenue mardi soir lors du rassemblement péquiste organisé au Métropolis, la première ministre élue du Québec, Pauline Marois, s'est déclarée convaincue, mercredi, que le Québec est une société non violente et qu'un acte de violence isolé ne pourra effacer cette réalité.
Annulation de la hausse
La Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) se réjouit du départ de Jean Charest mais accueille la venue de Pauline Marois avec plus de méfiance. «Évidemment, on n'est pas déçu que le parti libéral ne soit pas réélu, mais on ne s'est jamais lié à des partis. Ce sont des idées qu'on conteste», a indiqué Jeanne Reynolds co-porte-parole de la CLASSE. «Évidemment qu'on va vouloir maintenir la pression. Il n'y a jamais de cadeaux qui sont faits par les élus», a-t-elle ajouté.
Mme Desjardins rappelle qu'il faudrait pourtant faire vite, la nouvelle session commençant le 1er octobre. «Le gouvernement du parti québécois s'est engagé à rembourser les droits de scolarité et il y a aussi l'aide financière. […] Il faudra faire vite», a-t-elle soutenu. Les deux présidentes des fédérations ont dit vouloir planifier une rencontre avec Mme Marois au plus tard la semaine prochaine.
Un cabinet d'ici 15 jours
Avec La Presse canadienne