Attentat au Métropolis lors du discours de Pauline Marois

Un homme est décédé après avoir été atteint par la balle d'un tireur à l'intérieur du Métropolis à Montréal, alors que Pauline Marois tenait son discours inaugural. Le suspect est un homme dans la cinquantaine, qui a réussi à entrer par la porte arrière du Métropolis avec une arme à feu vers minuit.
Selon la police de Montréal, il est trop tôt pour affirmer que l'homme voulait s'attaquer à la toute nouvelle première ministre qui a été sortie de scène par deux gardes-du-corps, semant la consternation dans la salle bondée du Métropolis. Celle-ci est revenue sur scène par la suite pour rassurer ses troupes, leur demandant de quitter calmement.Le porte-parole du SPVM, Danny Richer, a néanmoins confirmé que le suspect avait tiré sur deux personnes à l'intérieur du Métropolis. La police n'a pas identifié les deux victimes qui se trouvaient dans un état critique. Plus tard dans la nuit, le décès de l'une des deux victimes a été confirmé.
Après avoir tiré sur les deux victimes, l'homme âgé de 62 ans a mis le feu à un bâtiment adjacent et a pris la fuite à pied où des policiers l'ont intercepté. Sur les images tournées par Radio-Canada, on pouvait le voir tout habillé de noir et cagoulé, entouré d'une couverture. Il a vociféré des mots incompréhensibles avant d'être emmené par les autorités. À Radio-Canada, on affirmait qu'il avait prononcé les mots: «les anglais se réveillent».
En point de presse, dans les minutes qui ont suivi l'arrestation du suspect, le porte-parole du SPVM n'a pas voulu commenter sur les motivations de l'homme ni à quelle distance de la scène il a réussi à se rendre.
Pauline Marois a pu finir son discours à la hâte, mais le Métropolis a été rapidement évacué par la suite. Les journalistes présents sur place ont été priés de quitter la salle sans prendre le temps de récupérer leur matériel.
Charest attristé, le NPD sous le choc
Le chef libéral Jean Charest a qualifié d'événement dramatique l'attentat qui est venu assombrir le discours de la première ministre désigné du Québec, Pauline Marois, au Metropolis de Montréal. Le premier ministre sortant, qui s'est exprimé mercredi matin à Sherbrooke, s'est dit très attristé et a ajouté qu'il s'agissait d'un véritable choc.