Barrage sur la 138 - Les Innus obtiennent de rencontrer Charest
Si le chef du conseil de bande, Raphael Picard, se disait satisfait hier de pouvoir entamer des discussions avec le gouvernement Charest, il n'a pas pavoisé pour autant. «On verra après la réunion quelle sera la tournure des événements. On se concentre sur les résultats», a commenté M. Picard.
La communauté autochtone craint les répercussions des projets d'exploitation des ressources naturelles qui constituent principalement le Plan Nord. Les Innus veulent avoir droit au chapitre et pas seulement comme partenaires; il est plutôt question de créer une nouvelle relation entre «gouvernements».
«J'espère que le gouvernement changera d'attitude, c'est-à-dire tenir un certain discours et agir autrement», a ajouté le leader innu.
Maintenir l'ordre public
De son côté, le ministre des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, a rappelé hier, avant d'entrer à l'Assemblée nationale, l'importance de maintenir l'ordre public dans les circonstances. Par la suite, il a dit avoir bon espoir de «faire des progrès» dans les dossiers soumis par les Innus. Il a toutefois rappelé que plusieurs «des choses sur leur liste de revendications ne peuvent être réglées que par un traité». «Si on veut faire un débat sur les redevances, sur la gestion du territoire, le seul véhicule possible, c'est une négociation territoriale globale», a soutenu le ministre Kelley.
Dès 7h hier matin, les Innus, sous l'autorité de sa police locale, ont bloqué la route 138, une direction à la fois, par intervalles de trente minutes. Trois jours de blocus sont prévus la semaine prochaine et un arrêt complet de la circulation dès le 21 juin s'ils n'obtiennent pas satisfaction.
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Avec la collaboration de Robert Dutrisac
La communauté autochtone craint les répercussions des projets d'exploitation des ressources naturelles qui constituent principalement le Plan Nord. Les Innus veulent avoir droit au chapitre et pas seulement comme partenaires; il est plutôt question de créer une nouvelle relation entre «gouvernements».
«J'espère que le gouvernement changera d'attitude, c'est-à-dire tenir un certain discours et agir autrement», a ajouté le leader innu.
Maintenir l'ordre public
De son côté, le ministre des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, a rappelé hier, avant d'entrer à l'Assemblée nationale, l'importance de maintenir l'ordre public dans les circonstances. Par la suite, il a dit avoir bon espoir de «faire des progrès» dans les dossiers soumis par les Innus. Il a toutefois rappelé que plusieurs «des choses sur leur liste de revendications ne peuvent être réglées que par un traité». «Si on veut faire un débat sur les redevances, sur la gestion du territoire, le seul véhicule possible, c'est une négociation territoriale globale», a soutenu le ministre Kelley.
Dès 7h hier matin, les Innus, sous l'autorité de sa police locale, ont bloqué la route 138, une direction à la fois, par intervalles de trente minutes. Trois jours de blocus sont prévus la semaine prochaine et un arrêt complet de la circulation dès le 21 juin s'ils n'obtiennent pas satisfaction.
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Avec la collaboration de Robert Dutrisac