En bref - TQS: St-Pierre maintient ses accusations

«Si TQS meurt, on va trouver une balle de Radio-Canada près du coeur»: l'image était forte, mais la ministre de la Culture et des Communications, Christine St-Pierre, ne renie rien de ses propos controversés.

En entrevue à la radio de Radio-Canada hier matin, la ministre Saint-Pierre a expliqué qu'il était «normal» que la possibilité de voir disparaître 650 emplois dans le milieu de la télévision la préoccupe, en tant que ministre des Communications. Avant de faire cette association entre les déboires de TQS et la décision de Radio-Canada de désaffilier trois stations régionales, Mme St-Pierre a eu un entretien téléphonique avec un dirigeant de TQS. Ce dernier lui a répondu que la décision de Radio-Canada était «peut-être un facteur» explicatif. Critiquée pour n'avoir pointé du doigt que son ex-employeur (contre qui elle a déposé un grief à la suite ), l'ancienne journaliste a répliqué qu'elle était «capable de mettre [ses] opinions personnelles de côté». Elle a sinon reconnu que d'autres facteurs expliquaient aussi la chute du réseau, notamment le «marché fragmenté et les revenus publicitaires moindres».

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