L'ADQ joue des coudes à l'Assemblée nationale
Québec - L'Action démocratique du Québec veut faire en sorte que, cet automne, on entende ses interventions haut et fort à l'Assemblée nationale. Maintenant forte de cinq députés, l'ADQ compte revendiquer un droit de parole plus important lors de la nouvelle session parlementaire qui démarre la semaine prochaine.
À l'époque où il était le seul membre de l'ADQ en chambre, Mario Dumont disposait d'une intervention à toutes les trois périodes de questions. Aujourd'hui, l'ADQ entend obtenir au moins une question à chaque séance.Pour justifier leur revendication, les députés adéquistes invoquent certains précédents. Par exemple, en 1970, le Parti québécois disposait de sept députés à l'Assemblée nationale. Pourtant, pas moins de 35 % des questions posées par l'opposition venaient de ce groupe parlementaire, a fait valoir le député François Corriveau. «On est en mesure d'invoquer un droit de parole supplémentaire», a-t-il conclu hier. Quoi qu'il en soit, François Corriveau estime que «les précédents veulent qu'à partir de la troisième question, ce n'est plus dédié à l'opposition officielle, mais que les autres partis peuvent également s'en prévaloir».
Les cinq députés adéquistes feront également preuve d'assiduité à l'Assemblée nationale, accentuant leur présence, ont-ils également déterminé en caucus. Ils ne comptent pas adopter la même stratégie que le Parti libéral, dont les députés parcourront beaucoup les régions en équipe et ne seront donc pas présents constamment à l'Assemblée nationale.