En bref: Silence au sujet des allégations de corruption d'un fonctionnaire

Le gouvernement québécois n'avait pas de commentaire à faire, hier, relativement à des allégations de corruption impliquant un ancien fonctionnaire d'Investissement Québec.

«L'affaire est devant les tribunaux, alors nous ne commenterons pas», a indiqué Hubert Bolduc, l'attaché de presse du premier ministre Bernard Landry. Selon des infirmations obtenues par Radio-Canada, un ancien fonctionnaire d'Investissement Québec, Hyactinthe Auger, aurait obtenu un pot-de-vin de 50 000 $, en 1997, pour l'octroi d'une subvention gouvernementale de trois millions à une entreprise montréalaise, la firme IFI. L'entreprise de comptoirs réfrigérés a toutefois frôlé la faillite quelques mois après son démarrage, ce qui a interrompu le versement de l'aide financière. Le dirigeant d'IFI, Pierre de Castris, s'est alors plaint en faisant valoir qu'il avait versé de l'argent pour s'assurer de l'aide de Québec. La Sûreté du Québec a alors ouvert une enquête, qui a débouché sur des accusations d'abus de confiance, de trafic d'influence et de corruption. Hyacinthe Auger avait été embauché par Investissement Québec sur la recommandation de Raymond Bréard, l'ex-directeur général du Parti québécois qui a dû démissionner, au printemps, à la suite d'allégations de trafic d'influence. M. Bréard a indiqué à Radio-Canada qu'il ne s'était jamais mêlé du dossier d'IFI et qu'il croyait M. Hyacinthe innocent.

À voir en vidéo