Stationnements étagés : Rosemont fait marche arrière

Devant l’opposition populaire, l’arrondissement Rosemont — La Petite-Patrie renonce à ses projets de stationnements étagés sur son territoire.
En avril, l’arrondissement avait annoncé son intention de modifier son règlement d’urbanisme afin de permettre la construction éventuelle de stationnements étagés dans le secteur de la rue Boyer, près de la Plaza Saint-Hubert, et dans les environs de la Promenade Masson.
Inquiets de la hausse du volume de circulation automobile, des citoyens habitant à proximité de la Plaza Saint-Hubert se sont mobilisés contre le projet. « Plutôt que d’améliorer notre qualité de vie, ils nous proposent de la détériorer. Il y aurait plus de bruit, plus de pollution. Je suis estomaquée », avait raconté une citoyenne au Devoir.
Or mercredi, les élus de l’arrondissement et les résidants se sont rencontrés. « À la lumière de nos analyses, et après les discussions, on a décidé de retirer le projet de règlement et de laisser la possibilité qu’un stationnement étagé soit fait, mais en projet particulier seulement », a confirmé le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, François Croteau.
En clair, cela signifie qu’un promoteur qui souhaiterait construire un stationnement étagé aurait à proposer un projet dérogatoire au règlement, et donc soumis à davantage d’analyses. L’arrondissement souhaiterait imposer une série de critères pour ce type de projet, notamment l’obligation de prévoir une toiture végétalisée, des espaces pour les voitures électriques et des stationnements à vélo.