Sondage CROP-Radio-Canada: Coderre toujours en avant, Joly monte au deuxième rang

Un sondage CROP-Radio-Canada rendu public mardi après-midi confirme l’avance que détient Denis Coderre dans les intentions de vote des Montréalais. Mais la véritable surprise réside dans la montée de Mélanie Joly qui dépasse maintenant Richard Bergeron dans cette course à la mairie de Montréal.
Le sondage réalisé auprès de 1001 internautes montréalais accorde 41 % des intentions de vote à Denis Coderre alors que Mélanie Joly recueille 24 % des appuis contre 21 % pour le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, et un maigre 11 % pour le chef de Coalition Montréal, Marcel Côté.Le coup de sonde a été effectué du 11 au 15 octobre via un panel web, soit peu après que la controverse entourant les appels automatisés ait éclaté.
Quant à Michel Brûlé, il obtient 2 % des intentions de vote.
Ces résultats ont été obtenus après la répartition des indécis qui représentent 21 % des répondants. Par ailleurs 6 % des répondants ont indiqué qu’ils n’iraient pas voter.
Notoriété et opinion favorable
S’il mène dans ce sondage, M. Coderre bénéficie d’une plus grande notoriété que ses adversaires puisque 70 % des répondants ont précisé le connaître «très bien» ou «assez bien», alors que Richard Bergeron obtient un taux de 59 %, contre 40 % pour Marcel Côté, 36 % pour Mélanie Joly et 19 % pour Michel Brûlé.
Malgré ces données, c’est Mélanie Joly qui obtient le plus haut résultat lorsque le sondeur demande aux répondants s’ils ont une opinion favorable des candidats avec 70 %. Elle est suivie de près par Denis Coderre qui obtient un taux de 65 %.
Précisons que les sondages réalisés par Internet ne comportent pas de marge d’erreur compte tenu de leur caractère non probabiliste.
Il s’agit donc d’une dégringolade pour Marcel Coté qui a traversé une semaine de campagne difficile avec l’affaire des appels robotisés.
Rappelons que le 7 octobre dernier, un sondage Léger réalisé pour le compte de l’agence QMI avait accordé à Denis Coderre 39 % des intentions de vote, alors que Richard Bergeron obtenait un taux de 23 %, Marcel Côté 17 % et Mélanie Joly 16 %. Ce sondage était aussi non-probabiliste, mais Léger calcule qu’un échantillon probabiliste de cette taille aurait eu une marge d’erreur de 2,8 % dans 19 cas sur 20.