En bref - Montréal resserre ses règles d'éthique
La Ville de Montréal a annoncé hier qu'elle se dotera de règles plus sévères en matière d'éthique. Pour se conformer à la loi 76, Montréal a adopté sa politique de gestion contractuelle comme doivent le faire toutes les municipalités, mais elle y a ajouté des dispositions qui empêcheront toute entreprise reconnue coupable de collusion, de manœuvres frauduleuses ou d'avoir donné des pots-de-vin de soumissionner à la suite d'un appel d'offres de la Ville.
Si Montréal découvre l'existence d'un tel jugement à l'égard d'une entreprise soumissionnaire, elle pourra l'exclure de tout appel d'offres pendant les cinq années suivantes. «Notre politique est l'une des plus sévères au Québec», soutient le vice-président du comité exécutif, Alan DeSousa. Le comité exécutif a par ailleurs donné son aval à une hausse de 5 % de la rémunération du vérificateur général de la Ville, Jacques Bergeron, dont le salaire passera de 137 100 $ à 144 200 $. Il a également autorisé le transfert de la responsabilité de la ligne éthique, qui relevait du vérificateur, au Service du contrôleur général, ce qui devrait générer des économies de 1,6 million, estime la Ville. En revanche, l'administration Tremblay n'entend pas augmenter le budget accordé au Bureau du vérificateur.