Nouvelles sanctions canadiennes contre l’Iran, la Russie et le Myanmar

Mélanie Joly, lors d’une rencontre des ministres des Affaires étrangères de. l’OTAN, le 30 novembre, en Roumanie. «La dignité, la liberté et la justice sont des piliers de la politique du Canada à l’étranger», a-t-elle déclaré vendredi dans un communiqué.
Andreea Alexandru Associated Press Mélanie Joly, lors d’une rencontre des ministres des Affaires étrangères de. l’OTAN, le 30 novembre, en Roumanie. «La dignité, la liberté et la justice sont des piliers de la politique du Canada à l’étranger», a-t-elle déclaré vendredi dans un communiqué.

Le Canada a annoncé vendredi des sanctions contre 67 individus et neuf entités pour « violations flagrantes et systématiques » des droits de la personne dans plusieurs pays, notamment en Iran où a eu lieu la première exécution d’un manifestant par le régime.

« La dignité, la liberté et la justice sont des piliers de la politique du Canada à l’étranger », a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly dans un communiqué.

« Alors que le monde est témoin du piétinement des droits de la personne dans des endroits comme la Russie, l’Iran et le Myanmar, nous nous rappelons que nous ne pouvons créer un changement qu’en nous levant et en défendant les valeurs qui nous sont chères », a-t-elle ajouté.

Ces mesures ont été annoncées à l’occasion des journées mondiales des droits de la personne et de la lutte contre la corruption.

Parmi les personnes touchées par les sanctions, figurent 22 hauts responsables de justice, du système carcéral et des forces de l’ordre iraniens. De hauts collaborateurs du guide suprême Ali Khamenei et certains médias d’État sont aussi visés.

Les sanctions concernent également la Russie et la Birmanie.

 

Six entités et 33 actuels et anciens responsables en Russie ont été sanctionnés pour avoir réprimé les citoyens qui s’étaient élevés contre « l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie et les politiques antidémocratiques du régime russe ».

Enfin, 12 personnes et trois entités du Myanmar ont fait l’objet de sanctions pour avoir permis à la junte d’attaquer des civils et facilité les livraisons d’armes au régime.

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