Le Bloc québécois propose de réduire puis d’éliminer le recours à certains pesticides

Le Bloc québécois veut réduire puis éliminer certains pesticides que l’on retrouve dans nos aliments, comme le glyphosate.
Dans un champ de fraises à Pont-Rouge, le chef Yves-François Blanchet a dénoncé une fois de plus la tentative de Santé Canada d’augmenter la limite de résidus de pesticides permise sur certains aliments.
Cette décision de Santé Canada a été renversée plus tôt cet été à la suite de pressions populaires et politiques.
Quoi qu’il en soit, M. Blanchet a déclaré mardi vouloir assurer la qualité et la sécurité de ce que les Québécois mettent dans leur assiette.
Il propose quatre mesures en ce sens :
- Une enquête indépendante sur les liens entre Santé Canada et les multinationales des pesticides ;
- Une réforme du processus d’homologation des pesticides et herbicides ;
- Un programme de recherche de 300 millions $ sur quatre ans afin de développer des alternatives biologiques ;
- L’élimination rapide des néonicotinoïdes et, à terme, du glyphosate.
M. Blanchet passera toute la journée, mardi, dans la région de Québec.
En matinée, il a dû défendre son candidat dans la circonscription de Québec, Louis Sansfaçon, condamné au début des années 90 à une peine de sept ans de pénitencier pour des infractions relatives à la possession et au trafic de stupéfiants, pour lesquelles il a obtenu un pardon en 2010.
M. Sansfaçon est un « héros », a déclaré M. Blanchet en point de presse, affirmant avoir été personnellement « ému » par les réponses que son candidat a données dans le cadre d’une entrevue au journal Le Soleil.
Par ailleurs mardi, le chef bloquiste s’est positionné pour la première fois en faveur d’un troisième lien routier entre Québec et Lévis.
Au début de la campagne électorale, M. Blanchet avait dit vouloir rester « neutre » sur cette question qui soulève pourtant les passions dans la grande région de Québec depuis des mois.