
La course à la succession de Thomas Mulcair ne compte toujours aucun candidat, mais le Québécois Guy Caron admet qu’il tâte sérieusement ses appuis. Il se pourrait donc qu’il y ait quelqu’un pour débattre lors du premier débat de la course devant se tenir le 12 mars.
Sur une échelle de 1 à 10, la possibilité qu’il se lance « est assurément entre 7 et 9 », a admis M. Caron mardi. « Je regarde la possibilité de me constituer une équipe, mais la décision va dépendre de la force de l’équipe que j’aurai constituée, des possibilités en termes de financement et des appuis que je pourrai obtenir. » Il a refusé de dire quels montants lui avaient déjà été promis, mais il a indiqué que « cela va au-delà de [s]es espérances ».
M. Caron n’annoncera ses intentions qu’après le 8 février, date prévue du vote sur un projet de loi sur le transfert familial qu’il pilote à titre de porte-parole officiel du parti en matière de Finances et qui lui tient à coeur. S’il devenait candidat avant, il devrait renoncer à son rôle. Il pense pouvoir apporter un discours économique dans la course. « Je vais définir une économie sociale-démocratique progressiste, alors que si longtemps nous avons laissé les libéraux et les conservateurs définir qui nous sommes. »
Aucun candidat
Jusqu’à présent, personne ne s’est officiellement lancé dans la course à la chefferie néodémocrate. Tout au plus, le député de Colombie-Britannique Peter Julian s’est enregistré auprès d’Élections Canada, ce qui lui permet d’amasser des fonds en vue d’une éventuelle candidature. Mardi, il a indiqué qu’il avait déjà récolté 30 000 $.
La députée manitobaine Niki Ashton se dit encore en réflexion. L’autre candidature faisant l’objet de bien des rumeurs est celle du Torontois Jagmeet Singh, un député à Queen’s Park et chef adjoint du NPD provincial. Preuve qu’il tâte ses appuis, le jeune dandy sikh était présent au party de Noël du NPD fédéral cette année.
En entrevue avec Le Devoir, il reconnaît être « en réflexion ».Mais, explique-t-il dans un très bon français, il veut vérifier s’il pourrait compter sur une équipe au Québec et en Atlantique. Pour l’instant, dit-il, il est surtout connu en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.
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Gilles Théberge - Abonné 25 janvier 2017 12 h 47
Justi Trudeau, Maxime Bernier ou Steven Blaney, maintenant Guy Caron en remplacement de Tom Mulcair...
Bientôt 3 chefs fédéralistes Québécois...
Coudonc, les anglais, y sont pas capables de générer des chefs?
Jean-Pierre Grisé - Abonné 25 janvier 2017 20 h 08
Ils aiment voir et avoir des québecois aleur service et maltraiter leurs compatriotes a la maniere de PET et de Jean Chrétien.