McCallum veut plus de réfugiés syriens en milieux francophones
Saint-Andrews — Le ministre de l’Immigration, John McCallum, affirme que le gouvernement fédéral cherche à installer des réfugiés syriens nouvellement arrivés dans un plus grand nombre de communautés francophones un peu partout au pays.
M. McCallum a déclaré que plus de 90 % des réfugiés arrivés au Canada ne parlent ni anglais ni français. Cela crée ce qu’il appelle une « ardoise vierge » pour les réfugiés et pour les provinces, qui peuvent ainsi leur enseigner l’une des deux langues officielles du pays. M. McCallum affirme que l’endroit où les réfugiés aboutiront va dépendre des communautés qui ont les moyens de les accueillir.
Environ 10 000 réfugiés syriens sont arrivés depuis novembre et 15 000 autres doivent entrer au pays d’ici la fin de février. Les libéraux ont promis durant la campagne électorale d’accueillir au pays plus de 25 000 réfugiés syriens d’ici la fin de 2015. Une fois en poste, ils ont modifié cet objectif, invoquant le défi lié au fait de déplacer tous ces gens sur une courte période de temps, y compris les embûches causées par le mauvais temps, qui n’a pas facilité les vols. Les derniers Syriens du groupe des 10 000 sont arrivés il y a environ une semaine.
Le ministre a indiqué que le gouvernement allait « facilement » respecter son échéancier d’accueillir les 15 000 autres d’ici la fin de février. « Nous pouvons effectuer un, deux, trois, quatre et même cinq vols par jour, donc le défi n’est plus d’amener les réfugiés ici », a dit M. McCallum.
Le nouveau défi du gouvernement est de relocaliser ces réfugiés dans les communautés canadiennes, a-t-il ajouté.
D’ailleurs, Vancouver et Ottawa, n’accepteront plus, pendant quelques jours, de nouveaux réfugiés syriens en raison des problèmes de logements. Une arrivée massive au cours du dernier mois a épuisé les capacités d’hébergement de ces deux villes.