Le Conseil des ministres compte 15 hommes et 15 femmes
C’est dans une ambiance de fête des grands jours, avec un public devenu paparazzi, que le nouveau premier ministre Justin Trudeau a dévoilé son cabinet mercredi, à Ottawa. Un cabinet qui fait la part belle aux femmes, aux nouveaux venus en politique et aux Québécois.
Le premier cabinet Trudeau compte 31 personnes, en incluant le premier ministre, dont 15 sont des femmes. La parité, promesse électorale du chef libéral, est donc atteinte. Et les postes réservés aux femmes, bien qu’ils ne soient pas de nature économique, restent de très grande importance.
Ainsi, Marie-Claude Bibeau décroche le Développement international. Chrystia Freeland, le Commerce international. Jody Wilson-Raybould, cette ancienne cheffe autochtone de Colombie-Britannique qui a été procureur de la Couronne, obtient la Justice. Mélanie Joly atterrit au Patrimoine. Judy Foote, une ancienne ministre terre-neuvoise, obtient les Services publics. Jane Philpott, une médecin, obtient Santé. Catherine McKenna devient la ministre de l’Environnement et des Changements climatiques, ce qui est un ajout au titre habituel. De la même manière, la scientifique Kirsty Duncan, qui a été membre du GIEC sur les changements climatiques, devient ministre en titre de la Science, qui était auparavant un poste réservé à un ministre d’État, donc junior.
Du côté québécois, Stéphane Dion obtient les Affaires étrangères, Marc Garneau, les Transports tandis que Jean-Yves Duclos devient le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, un ministère qui semble être le fruit d’une division du ministère du Développement social. Diane Lebouthillier décroche le Revenu national.
Bien que 20 postes aient été réservés à des nouveaux élus ou ceux qui n’ont pas d’expérience de cabinet, Justin Trudeau a confié à des élus d’expérience certains ministères clé. Ainsi, Ralph Goodale, qui a déjà été ministre des Finances sous Paul Martin, devient responsable de la Sécurité publique. John McCallum, un économiste qui a aussi été ministre, obtient le ministère – rebaptisé pour y inclure les réfugiés – de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. Scott Brison prend la présidence du Conseil du trésor. Et c’est à Carolyn Bennett qu’échoient les Affaires autochtones, auxquelles M. Trudeau a promis d’accorder beaucoup d’importance. Mme Bennett est une femme qui s’est visuellement démarquée, notamment, en portant souvent des vêtements de tradition autochtone.
Le très puissant ministère des Finances, lui, est confié à un nouveau venu de la politique, mais vieux routier de l’entrepreneurship, Bill Morneau. De la même manière, c’est au très éclectique Jim Carr, un hautboïste-journaliste-politicien provincial que M. Trudeau confie les Ressources naturelles, ministère qui sera très sollicité par les débats sur les pipelines et les modifications promises au processus d’évaluation environnementale. C’est au vétéran sikh Harjit Sajjan, qui a servi en Bosnie et trois fois en Afghanistan, que revient la Défense nationale. Le ministère de l’Infrastructure, qui a été séparé de celui des Transports, est décroché par Amarjeet Sohi, un immigrant qui a été emprisonné et torturé pendant deux ans en Inde pendant sa jeunesse. Enfin, les Institutions démocratique, un poste qui risque d’être sollicité avec les réformes qu’envisage M. Trudeau, revient à Maryam Monsef, une réfugiée d’Afghanistan.
Le cabinet rappelle aussi que certains présentés comme des vedettes ont été laissés de côté. C’est ainsi le cas du militaire Andrew Leslie, de l’ancien chef de police de Toronto Bill Blair, de l’ex-ministre des Affaires indiennes, Bob Nault, de la Québécoise Alexandra Mendès ou encore de l’ex-mairesse de Vancouver Ouest, Pam Goldsmith-Jones.
Le premier cabinet Trudeau compte 31 personnes, en incluant le premier ministre, dont 15 sont des femmes. La parité, promesse électorale du chef libéral, est donc atteinte. Et les postes réservés aux femmes, bien qu’ils ne soient pas de nature économique, restent de très grande importance.
Ainsi, Marie-Claude Bibeau décroche le Développement international. Chrystia Freeland, le Commerce international. Jody Wilson-Raybould, cette ancienne cheffe autochtone de Colombie-Britannique qui a été procureur de la Couronne, obtient la Justice. Mélanie Joly atterrit au Patrimoine. Judy Foote, une ancienne ministre terre-neuvoise, obtient les Services publics. Jane Philpott, une médecin, obtient Santé. Catherine McKenna devient la ministre de l’Environnement et des Changements climatiques, ce qui est un ajout au titre habituel. De la même manière, la scientifique Kirsty Duncan, qui a été membre du GIEC sur les changements climatiques, devient ministre en titre de la Science, qui était auparavant un poste réservé à un ministre d’État, donc junior.
Du côté québécois, Stéphane Dion obtient les Affaires étrangères, Marc Garneau, les Transports tandis que Jean-Yves Duclos devient le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, un ministère qui semble être le fruit d’une division du ministère du Développement social. Diane Lebouthillier décroche le Revenu national.
Bien que 20 postes aient été réservés à des nouveaux élus ou ceux qui n’ont pas d’expérience de cabinet, Justin Trudeau a confié à des élus d’expérience certains ministères clé. Ainsi, Ralph Goodale, qui a déjà été ministre des Finances sous Paul Martin, devient responsable de la Sécurité publique. John McCallum, un économiste qui a aussi été ministre, obtient le ministère – rebaptisé pour y inclure les réfugiés – de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. Scott Brison prend la présidence du Conseil du trésor. Et c’est à Carolyn Bennett qu’échoient les Affaires autochtones, auxquelles M. Trudeau a promis d’accorder beaucoup d’importance. Mme Bennett est une femme qui s’est visuellement démarquée, notamment, en portant souvent des vêtements de tradition autochtone.
Le très puissant ministère des Finances, lui, est confié à un nouveau venu de la politique, mais vieux routier de l’entrepreneurship, Bill Morneau. De la même manière, c’est au très éclectique Jim Carr, un hautboïste-journaliste-politicien provincial que M. Trudeau confie les Ressources naturelles, ministère qui sera très sollicité par les débats sur les pipelines et les modifications promises au processus d’évaluation environnementale. C’est au vétéran sikh Harjit Sajjan, qui a servi en Bosnie et trois fois en Afghanistan, que revient la Défense nationale. Le ministère de l’Infrastructure, qui a été séparé de celui des Transports, est décroché par Amarjeet Sohi, un immigrant qui a été emprisonné et torturé pendant deux ans en Inde pendant sa jeunesse. Enfin, les Institutions démocratique, un poste qui risque d’être sollicité avec les réformes qu’envisage M. Trudeau, revient à Maryam Monsef, une réfugiée d’Afghanistan.
Le cabinet rappelle aussi que certains présentés comme des vedettes ont été laissés de côté. C’est ainsi le cas du militaire Andrew Leslie, de l’ancien chef de police de Toronto Bill Blair, de l’ex-ministre des Affaires indiennes, Bob Nault, de la Québécoise Alexandra Mendès ou encore de l’ex-mairesse de Vancouver Ouest, Pam Goldsmith-Jones.